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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 11:08

Une note d'un analyste suggère que le PSA serait prêt à céder sa filiale spécialisée dans l'équipement auto de 1re monte. L'alliance avec General Motors l'impose.

En cédant sa filiale Faurecia, PSA encaisserait de l'argent frais et se mettrait en conformité avec l'autorité de la concurrence pour son alliance avec General Motors dans la création d'une centrale d'achats commune.

 


Selon un analyste qui a requis l'anonymat, PSA Peugeot Citroën, qui détient 57,4 % du capital de Faurecia, pourrait mettre en vente cet actif dans un souci de récupérer des liquidités, une cession qui "pourrait avoir lieu en 2013". Le titre valait ce lundi midi à la Bourse de Paris 13,74 euros, soit une progression de 8,48 % dans un marché en repli de 0,60 %. PSA Peugeot Citroën gagnait quant à lui 5,59 % à 6,52 euros. Faurecia est présent dans 33 pays avec 270 sites de production et emploie 84 300 salariés dans le monde (chiffres 2011). L'équipementier est spécialisé dans quatre domaines automobiles : sièges, habitacle (planches de bord, panneaux de porte, etc.), extérieur (faces avant et arrière, système de refroidissement) et contrôle des émissions polluantes.

Séparation logique

Selon cet analyste, la décision du constructeur français de se séparer de l'équipementier "serait un tournant stratégique pour Peugeot, le groupe automobile ayant toujours défendu le principe d'une intégration". "Pour autant une telle cession s'inscrit dans un mouvement entamé depuis 2000 par les constructeurs nord-américains de s'affranchir de leurs équipementiers", ajoute-t-il dans une note. Pour Faurecia, estime-t-il, cette décision "sera positive et permettra notamment au groupe d'avoir un réel rôle à jouer dans son secteur d'activité et de revaloriser son cours de Bourse". Il a relevé sa recommandation sur le titre Faurecia et conseille désormais de l'"acheter", contre "accumuler" précédemment.

Soumis à l'autorité de la concurrence

Cette revente des parts majoritaires de PSA dans Faurecia est surtout à mettre en parallèle avec l'annonce, lors du plan d'alliance avec General Motors fin décembre (lire notre article), de la création d'une co-entreprise pour les achats limitée à l'Europe entre Opel (GM), Peugeot et Citroën (PSA). Cette nouvelle entité sera alors directement concurrente de l'ancienne filiale Faurecia devenue indépendante. Rappelons que cette centrale d'achats communs reste soumise à la validation par les autorités de concurrence qui n'auraient pu admettre que Peugeot et Citroën demeurent propriétaires et imposent leur filiale Faurecia alors qu'Opel en Europe ne détient plus d'équipementiers de 1re monte.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 22:26

Faurecia va supprimer au total 1500 emplois en Europe de l'ouest cette année. L'entreprise supprimera environ le même nombre d'emploi en 2013. C'est ce qu'a annoncé la direction de l'équipementier automobile aujourd'hui, lundi 12 novembre, devant les investisseurs à Londres. L'objectif est de réduire les coûts pour faire face à la dégradation de l'environnement en Europe.

Pour se relancer, la stratégie de Faurecia, détenu à plus de 57% par PSA Peugeot Citroën, c'est de réduire sa dépendance au marché européen.

Aujourd'hui, près de la moitié des ventes de Faurecia sont réalisées hors d'Europe. L'objectif pour 2016 est d'atteindre près des deux tiers.

Chercher la croissance

Face à la chute du marché européen, l'équipementier automobile a donc décidé d'aller chercher la croissance là où elle est. En Asie d'abord. Faurecia prévoit un quasi triplement de ses ventes en Chine sur les 5 prochaines années. Il compte ouvrir 25 nouvelles usines pour accompagner la demande de pots d'échappement et de sièges.

En Amérique du Nord ensuite. La région représente déjà le quart des ventes. Faurecia prévoit un bond de 65% sur 5 ans. "Une stratégie coûteuse sur le plan social mais fructueuse sur le plan industriel", estime un analyste. Sans elle, la casse sociale aurait été encore plus lourde.

"Faurecia investit dans les temps, là où il faut", ajoute-t-il. En clair : le groupe adapte son outil de production au nouveau paysage de la croissance. Le temps de laisser passer l'orage. Les ventes de Faurecia en Europe ne devraient pas rebondir avant 2014.

 

L'équipementier automobile français Faurecia a annoncé ce lundi qu'il aura supprimé au total 1.500 emplois en Europe de l'ouest cette année, lors d'une présentation faite devant des investisseurs à Londres.

"Les charges de restructuration pour le groupe atteignent 100 millions d'euros en 2012", et 90 millions en 2013, précise la présentation.

Faurecia, qui compte plus de 80.000 employés dans le monde, n'a pas détaillé quels pays européens sont concernés par ce plan social. Il n'a pas détaillé non plus quelle proportion de postes a déjà été supprimée jusqu'ici, ni s'il s'agit de départs à la retraite non remplacés.

L'équipementier, filiale de PSA Peugeot Citroën lui-même en difficulté, avait averti en juillet que la dégradation de la situation, avec un fort recul de ses ventes en Europe attendu au dernier trimestre, l'amenerait à ajuster ses effectifs.

Faurecia a par ailleurs annoncé que son objectif de marge opérationnelle de 5% du chiffre d'affaires serait réalisé en 2016, alors qu'il était initialement prévu en 2014.

Fin octobre, l'équipementier avait publié un chiffre d'affaires en hausse de 7,9% pour le troisième trimestre, mais il avait révisé à la baisse sa prévision de résultat opérationnel annuel en raison de la mauvaise situation des marchés en Europe.

Le groupe précisait alors avoir connu "un repli significatif de 4% des ventes en Europe".

Même si Faurecia a réduit sa dépendance à l'Europe, avec 48% de ses ventes réalisées hors de ses frontières, contre 37% en 2011, il reste très sensible à l'évolution de la production automobile européenne. Entre octobre 2011 et octobre 2021, la production de véhicules légers a ainsi baissé de 12% en Europe, hors Russie.

Pour diminuer ses coûts opérationnels, Faurecia a également expliqué renforcer sa présence en Europe de l'est avec l'implantation de 7 nouvelles usines entre 2012 et 2014, en Roumanie, Pologne et en République tchèque.

Croissance sur les marchés non européens

"Ce nombre de suppressions d'emplois est moins important que ce à quoi l'on pourrait s'attendre avec la crise en Europe. C'est donc une annonce qui peut rassurer le marché financier", commente Bertrand Rakoto, analyste automobile pour RL Polk.

Néanmoins, en dépit du ralentissement européen, pour la période 2012-2016, "Faurecia vise une croissance de 6 à 7% par an pour atteindre un chiffre d'affaires de 22 milliards d'euros en 2016", avec une majorité des ventes réalisées hors d'Europe, a précisé la société. L'année dernière, le groupe prévoyait un chiffre d'affaires de 20 milliards d'euros en 2015.

En 2016, les ventes réalisées en dehors de l'Europe représenteront presque les deux tiers de ses ventes, l'Asie et l'Amérique du nord représentant les principaux moteurs de croissance.

Faurecia explique ainsi viser un développement soutenu en Chine et en Corée du sud. Les ventes en Asie devraient représenter 20% du chiffre d'affaires en 2016, tandis que la profitabilité restera nettement supérieure à la moyenne du groupe, indique le communiqué.

Par ailleurs, Faurecia indique avoir quadruplé son chiffre d'affaires en Amérique du nord depuis 2009, où il est le 6e plus grand équipementier automobile. La région représente maintenant plus de 25% de ses ventes totales.

L'équipementier s'efforce de limiter sa dépendance à un marché automobile européen en berne. Selon la présentation aux investisseurs, les ventes de Faurecia en Europe ne devraient en effet pas rebondir avant 2014.

"S'il n'avait pas une stature mondiale, Faurecia aurait beaucoup plus de mal à supporter la chute du marché européen", précise M. Rakoto.

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 17:32

FAURECIA ne prévoit pas de nouvelle fermeture d'usine dans le cadre de l'accélération de sa restructuration en Europe en 2012 et en 2013, a déclaré auourd'hui le PDG de l'équipementier automobile.

"Nous n'avons pas d'autre projet de fermeture d'usine", a dit Yann Delabrière au cours d'une conférence de presse, faisant référence à la fermeture d'un site en Allemagne réalisée au premier semestre.  "Nous réaliserons un ajustement dans l'ensemble de nos opérations, mais nous ne prévoyons pas d'événement industriel majeur sur notre entreprise", a-t-il ajouté.

Le groupe a annoncé aujorud'hui son intention de porter à 80-90 millions d'euros ses charges de restructuration dès cette année pour réduire ses coûts fixes en Europe face à la baisse de la production automobile que le continent connaît aujourd'hui.

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 14:41
Dans le cadre de sa croissance soutenue en Amérique du Nord et de son engagement vis-à-vis de son client de longue date Ford Motor Company, Faurecia vient d’annoncer aujourd’hui l’acquisition de l’activité « composants d’intérieur » de Saline, Michigan (États-Unis), actuellement exploitée par Automotive Components Holdings, LLC (ACH). Cette acquisition permettra à Faurecia, déjà premier fournisseur mondial de systèmes d`intérieur, de dominer le marché des systèmes d`intérieur en Amérique du Nord.
 
Faurecia se porte acquéreur des activités de Saline, qui fournit des modules de cockpit, des planches de bord, des panneaux de porte et des consoles centrales pour 12 programmes automobiles assemblés dans huit usines Ford à travers l’Amérique du Nord et dont le chiffre d’affaires annuel s`élève à 1,1 milliard de dollars (835 millions d`euros). Avec cette acquisition, Faurecia entend créer un nouveau centre opérationnel optimisé pour garantir l`efficacité de la production, dans l`esprit du Système d`excellence Faurecia.
 
Parallèlement à l’acquisition de Saline, Faurecia signera également un nouvel accord de joint-venture avec Rush Group Ltd., société appartenant au Groupe Rush, l’une des plus grandes entreprises nord-américaines détenues par une femme amérindienne. La joint-venture, baptisée Detroit Manufacturing Systems (DMS), prendra en charge des activités telles que le moulage par injection, l’assemblage et le séquencement de pièces d`intérieur dans une nouvelle usine implantée à Detroit. Si le Groupe Rush détiendra la majorité du capital et assurera la gestion de DMS, Faurecia, avec une participation à hauteur de 45 % du capital, apportera à la joint-venture son expertise technologique et ses techniques de production. Par conséquent, l’usine de Saline concentrera à l’avenir son activité sur des technologies de base telles que le moulage par injection, les revêtements en peau et le moussage, et dont le chiffre d`affaires annuel s`élèvera à environ 400 millions de dollars (300 millions d`euros).
 
Cette opération n’aura pas d’impact significatif sur l’endettement et la situation de trésorerie de Faurecia.
 
Avec cette acquisition, Ford Motor Company deviendra le troisième plus gros client de Faurecia, qui sera ainsi en mesure de consolider sa position en tant que membre du réseau Ford ABF (Aligned Business Framework), que la société a rejoint en juin 2009. Les entreprises membres d’ABF s’engagent auprès de Ford dans des relations commerciales à long terme afin de renforcer la collaboration et d’assurer mutuellement la rentabilité et le développement technologique.
 
La date du transfert des activités du site de Saline a été fixée au 1er juin 2012 et la transition vers le site de DMS commencera cet été.
« Cette acquisition renforce notre position de leader sur le marché des systèmes d’intérieur, ainsi que notre partenariat mondial avec Ford Motor Company », explique Yann Delabrière, Président-directeur général de Faurecia. « Les activités de Saline s’intègrent parfaitement aux priorités de Faurecia, en lien direct avec notre coeur de métier, nos efforts continus en termes d’amélioration des performances opérationnelles, le développement international de notre clientèle, notre position de leader technologique et nos plans de croissance stratégique. »
 
« Cette acquisition et cette joint-venture apporteront de nombreuses opportunités à Faurecia et à Ford, ainsi qu’à leurs collaborateurs, aux communautés locales et aux autres acteurs clés », déclare Mike Heneka, Président de Faurecia Amérique du Nord. « Dans le cadre de la transformation de l’activité de Saline et de l’ouverture de la nouvelle usine de Detroit, nous privilégierons la collaboration au sein de l’environnement de travail, renforcerons nos relations avec Ford et investirons dans ces communautés. »
 
« Notre réseau de fournisseurs ABF est fondé sur des relations et une collaboration à long terme qui profitent aussi bien à Ford qu`à ses fournisseurs », affirme Tony Brown, Vice-président Achats Groupe Ford au niveau mondial. « Ce nouveau partenariat va non seulement permettre à Faurecia de satisfaire un besoin critique de Ford, mais également de contribuer à notre position de leader en termes de constitution d`une base de fournisseurs diversifiée et financièrement solide. »
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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 10:03

Faurecia -- Cercy-la-Tour (Nièvre) : le chantage de la direction

En ce début d'année 2012, la direction de l'usine Faurecia de Cercy-la-Tour est chargée d'appliquer les priorités du groupe FSA : « réduire la structure des coûts, atteindre l'équilibre financier ».

Il s'agit donc « de renforcer la compétitivité du site de Cercy-la-Tour » sous prétexte de ramener en 2013 une production faite jusqu'ici en Tchéquie. Cela concernerait 21 postes de travail, créés ou maintenus, la direction ne le dit pas.

En clair, il faut que l'usine de Cercy-la-Tour fasse 360 000 euros d'économies. Pour cela quatre propositions seraient à négocier : gel des salaires sur une année, supprimer 4,5 RTT, supprimer cinq minutes de pause par jour, possibilité de faire un mixte de deux des trois propositions. Ce serait donc les travailleurs de Cercy-la-Tour qui devraient payer pour leur emploi. Comme l'a dit un travailleur, « ils devraient mettre un tronc devant les pointeuses et on mettrait un euro pour venir travailler. »

Le tollé a été général dans l'usine et personne ne veut entendre parler du plan de la direction. Elle a d'ailleurs retiré sa proposition de gel des salaires. Et maintenant, elle ne parlerait plus que des RTT et des pauses.

Les négociations ont commencé avec les syndicats, elles doivent aboutir avant la fin du mois. Les réunions entre ouvriers dans les ateliers ont déjà donné la réponse : il n'y a rien à négocier. Tout le monde voit bien que la direction fait un chantage à la fermeture de l'usine. D'après elle, il faudrait accepter des sacrifices pour maintenir l'outil de travail. Malheureusement des syndicalistes marchent dans ce chantage, mais beaucoup de travailleurs pensent que, si on laisse faire, rien ne dit que la direction ne s'engagera pas ensuite dans d'autres attaques.

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 21:05

Alors que Peugeot Citroën redoute une contraction des marchés européens et supprime 6.800 postes (dont 1.900 en France), l’équipementier Faurecia (qui lui appartient à 57%) affiche une santé insolente. Quel paradoxe, alors qu’il y a quelques années les équipementiers – Faurecia, Valeo – souffraient beaucoup plus que les constructeurs. Tous deux ont augmenté leur présence sur les marchés non européens, notamment la Chine et les Etats-Unis, et profité à plein du rebond de l’automobile. La marge opérationnelle de Faurecia, qui représentait 0,8% de son chiffre d’affaires en 2008, devrait passer à 3,9% fin 2011, plus que toute la division automobile de son premier actionnaire, qui prévoit de légères pertes. Et quand les constructeurs réduisent la voilure, Valeo a du mal à recruter les 35.000 personnes dont il aura besoin dans les cinq prochaines années.


Leçon n° 1: Extension
Loin du métier des équipementiers de rang 2 et 3, mobilisés pour des pièces ultraspécialisées, Faurecia, comme Valeo et les autres équipementiers de rang 1, développe des sous-ensembles complets tels les tableaux de bord ou les systèmes de réduction d’émissions de CO2. Des produits qui génèrent plus de chiffre d’affaires, à plus forte valeur ajoutée, et dégagent donc plus de marge.

Leçon n° 2: Mondialisation
Le constat est le même à Faurecia que chez Peugeot Citroën : il faut aller chercher la croissance sur les marchés émergents. En faisant passer de 24% en 2008 à 37% en 2011 la part de son chiffre d’affaires hors Europe de l’Ouest, Faurecia a dopé ses revenus: de 72% aux Etats-Unis et de 150% en Asie.

Leçon n° 3: Germanisation
Présents dans le monde entier, les Allemands sont les champions de la marge dans l’automobile. Or Faurecia réalise 38 % de son chiffre d’affaires avec les constructeurs d’outre-Rhin, dont 25% avec les marques premium BMW, Audi, Daimler et Porsche. Celles qui font le plus appel à des équipements à haute valeur ajoutée.

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 22:12

 

Encore une fois la cgt nous prouve ça volonté de crier au loup et de divulguer qu'une partie des informations car j'ai assister a cette réunion concernant " SIENOR" ainsi que le délégué syndicale cgt de siénor et il nous a été certifier que du travailles pour l'ensemble des salariés de siénor et sotexo étais garantie jusqu'en 2016 serais inscrit noir sur blanc si le déménagement aurais lieu.

Donc ou et l'intérêt de cette personne de crier haut et fort qu'il y aurais des licenciement faut pour ce faire de la publicité

 

Je trouve ce type d'agissement totalement inadmissible pour une personne se disant responsable syndicale

 

a vous de juger .

 

 

La CGT craint des baisses d'effectifs avec le regroupement d'unités Faurécia

samedi 01.10.2011, 05:14

La CGT craint des baisses d'effectifs avec le regroupement d'unités Faurécia Pour la CGT, le départ de l'unité d'Hordain vers le Douaisis n'est pas un bon signe pour Sevelnord.

La section automobile de la CGT avait beaucoup d'annonces à faire hier, pour une seule même crainte sur l'avenir de l'automobile, notamment pour l'usine Sevelnord d'Hordain (Denaisis) et Faurécia, un de ses sous-traitants.

Ce n'était qu'un « projet ». Le terme est toujours utilisé par la direction parisienne, mais si la CGT automobile a confirmé hier avoir appris d'un responsable du groupe la réunion, à Flers-en-Escrebieux (Douaisis), de deux unités Faurécia basées à Hordain (Denaisis) et Brebières (près d'Arras). Le déménagement aurait lieu pendant l'été 2012, mais l'activité moussage (30 à 40 salariés) resterait à Hordain. « Le problème, explique Ludovic Bouvier, porte-parole du collectif auto régional, c'est qu'Hordain et Brebières présentent un sureffectif de l'ordre de 30 à 40 salariés chacun. » Le syndicat craint donc des licenciements entre deux cartons.

L'autre grande crainte de la CGT concerne Sevelnord. « Faurécia Hordain, sous-traitant de Sevelnord, aussi basé à Hordain, préfère se rapprocher d'un autre client, Renault Douai », explique Ludovic Bouvier. Surtout, la première réunion du comité paritaire stratégique, avec les responsables de PSA, confirme, à leurs yeux, que le document de travail d'août 2010 qu'ils avaient révélé (et qui impliquait la fermeture de Sevelnord et des sites d'Aulnay et Madrid) est en marche. « Nous sommes en concurrence avec l'usine PSA de Vigo, en Espagne, pour un nouveau véhicule. PSA veut à tout prix baisser les coûts. »

La prolongation d'un plan permettant le reclassement des salariés fait également peur. « Les effectifs de Sevelnord ont déjà fondu ces dernières années. La direction veut baisser la masse salariale, jusqu'à ce que l'usine ne soit plus productive. Il faut dire aux salariés qu'il n'y aura qu'un quart d'entre eux qui pourra partir, et que tous les autres subiront la fermeture du site - en 2013, au train où ça va. » La CGT espère mobiliser tous les salariés de l'automobile du Nord - Pas-de-Calais, sous-traitants inclus.

Et surtout, un soutien politique pour sauver Sevelnord : « Si Nicolas Sarkozy prend autant en considération les ouvriers qu'il le dit, il peut faire pression sur le PDG de PSA Philippe Varin, explique Jean-Pierre Delannoy. Toyota investit dans le Nord, les groupes français peuvent le faire aussi. » •

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 09:53

Cet été, après deux mois de consultation des partenaires sociaux sur son site d’Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais, l’équipementier Faurecia a concrétisé la vente des murs de cette usine (10,5 millions pour 11 hectares de bâti), ainsi que de 4,5 hectares de terrains (5,8 millions) au groupe Mulliez.

Soit un apport de 16,3 millions d’euros non négligeables pour le groupe désormais locataire du site et doté d’un bail commercial de neuf ans fermes reconductibles, avec option de rachat. Le loyer annuel s’élèverait à 980 000 euros.

Cette stratégie serait depuis trois ans étendue à plusieurs sites du groupe, dont pas plus du tiers des actifs serait en location.

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 09:59

Fort d’une progression de 19% de son activité et de 57% de sa marge opérationnelle au premier semestre, Faurecia a relevé ses objectifs pour l’année 2011. L’équipementier table désormais sur un profit d’exploitation compris entre 620 et 650 millions d’euros pour un chiffre d’affaires d’au moins 15,7 milliards d’euros.

Après être enfin sorti du rouge en 2010, Faurecia a réalisé un premier semestre marqué par une très forte croissance de son activité et de sa rentabilité. Avec un chiffre d’affaires en hausse 19% à 8,1 milliards d’euros (contre 6,8 milliards au 1er semestre 2010), une marge opérationnelle en hausse de 57% à 340 millions d’euros (4,2% de marge) et un bénéfice net en hausse en progression de 82% à 185,8 millions d’euros, l’équipementier est même "en avance sur son plan 2010-2014", a souligné son président-directeur général Yann Delabrière. Le plan du groupe visait un chiffre d’affaires de 16 milliards d’euros et un taux de marge opérationnelle supérieur à 5% d’ici 2014, et de 4% dès 2012. "Nous avons déjà dépassé l’objectif de profitabilité de 2012 et nous allons certainement atteindre les 16 milliards d’euros de chiffre d’affaires avant 2014", a souligné M. Delabrière ajoutant qu’il présenterait le 7 novembre prochain de nouveaux objectifs pour 2015.
D’ici là, l’équipementier, spécialiste de l’intérieur (sièges automobiles, planches de bord, consoles et panneaux) et des systèmes d'échappement a annoncé de nouveaux objectifs pour l’année 2011.
Estimant que la croissance "devrait se poursuivre à un rythme comparable à celui du 1er semestre dans toutes les régions du monde", Yann Delabrière a annoncé viser un chiffre d'affaires annuel compris entre 15,7 et 15,9 milliards d'euros, contre 14,8 à 15,3 milliards initialement, et un bénéfice opérationnel situé dans une fourchette plus réduite de 620 à 650 millions d'euros, contre une fourchette précédente de 580 à 640 millions.

Hausse des investissements
Au 1er semestre, la croissance du chiffre d’affaires de Faurecia est liée au démarrage de nombreux programmes (500 programmes en cours contre 340 au 1er semestre 2010) et à la série d’acquisitions réalisées par le groupe (Plastal, Angell-Demmel et l’usine de sièges de Madison aux Etats-Unis pour Nissan) dont les activités ont été intégrées au CA (300 millions d’euros). Néanmoins, la croissance organique du groupe est restée supérieure à celle de la production automobile et ce, dans toutes les régions du monde. Aux Etats-Unis notamment, l’activité du groupe a progressé de 29% à 1,2 milliard d’euros.
"Au premier semestre, nous avons en outre acquis de nombreux nouveaux contrats (+8%) ; après ce début d’année dynamique, nous envisageons de battre un nouveau record en termes d’acquisition de nouveaux contrats, situé entre 13 et 14 milliards d’euros", a indiqué Yann Delabrière.
Pour soutenir cette croissance, le président-directeur général a annoncé qu’il augmenterait de 100 millions d’euros son enveloppe d’investissements industriels pour la porter à 450 millions d’euros. La priorité est donnée cette fois à la croissance organique et notamment dans les pays à bas coût. Sur les 42 projets industriels en cours, 36 se situent dans les pays émergents à bas coût (dont 12 en Chine, 9 en Europe de l’Est, en Russie et en Turquie et 5 au Mexique). "Cette expansion dans les pays à bas coût va nous permettre d’accélérer notre compétitivité", a souligné M. Delabrière. Elle devra en outre permettre d’augmenter la part de son chiffre d’affaires réalisé en dehors d’Europe à 50% à moyen terme (2015) contre 36% actuellement.

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 12:34
Le site Faurecia d'Hénin-Beaumont n'est désormais plus propriétaire de ses murs... mais simple locataire

Les géants régionaux de l'industrie automobile dans la tourmente ? Alors que le 8 septembre, le conseil régional organisera une séance plénière consacrée à l'avenir de l'automobile dans le Nord-Pas-de-Calais, en présence des PDG des quatre grands groupes implantés dans la Région (même Carlos Ghosn aurait confirmé sa participation), la sinistrose est de mise cet été. ...

 

Dans la foulée des grosses inquiétudes nourries pour l'avenir de Sevelnord-Hordain, l'onde de choc fait frémir nombre de sous-traitants. Parmi eux, Faurecia, qui n'avait vraiment pas besoin de ça, d'autant plus que les dernières nouvelles du site d'Hénin-Beaumont ont de quoi laisser circonspect.

En effet, l'entreprise vient tout simplement de vendre ses murs et terrains adjacents, et pas à n'importe qui puisque, le fait aurait été annoncé au dernier comité central d'entreprise, c'est le groupe Mulliez qui s'en serait porté acquéreur. Une vente qui se serait négociée au prix de 16,3 M € (10,5 M€ pour les 11 hectares d'usine et 5,8 pour le terrain non aménagé de 4,5 hectares) sans évidemment la moindre influence actuelle sur la production du site d'Hénin-Beaumont. Lequel bénéficie aujourd'hui d'un bail de location de neuf années fermes reconductibles avec, il faut le noter, une option de rachat au terme de la sixième ou de la neuvième année pour 6,5 M €.

 

Stratégie de groupe ?

Une stratégie qui, à long terme, fait déjà nourrir les plus grandes craintes aux élus communistes de la région. Le conseiller régional Bertrand Péricaut, hier, lors d'une réunion à Rouvroy, laissait évoquer un scénario catastrophe. Qui ferait que, débarrassé de ses murs, « Faurecia pourrait désormais se séparer très facilement de sa production sur le site d'Hénin... » Et de rajouter : « si Faurecia n'investit pas, ce capital lié à la vente des immeubles et terrains leur permettra de vivre correctement pendant dix ans mais guère au-delà. Ça pose question ! »

En effet, le loyer annuel du site, sur une base de 31€ le m² serait de 980 000 €, chiffre présenté par la direction comme « inférieur à celui du marché ». Une démarche qu'en sus la direction explique par une stratégie de groupe visant depuis trois ans à ne plus immobiliser du capital en propriété (sur les 340 sites de Faurecia, aujourd'hui seuls 32 % seraient en location !) Faurecia assume être aujourd'hui à la recherche de cash comme le confirme un document stratégique établi préalablement à la cession, La direction y explique, de manière (forcément) rassurante, que, de passer du statut de propriétaire à locataire, permet « d'apporter du cash pour soutenir la compétitivité du groupe et assurer le développement de son futur... Si cette somme devait être empruntée sur les marchés financiers, elle coûterait beaucoup plus cher au groupe... »

Ce projet de cession, dont le nom de guerre est FI, a été négocié avec les partenaires sociaux depuis le 28 avril. Il aurait été concrétisé par un engagement ferme de l'investisseur voici 12 jours. •

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ASTUCE

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Texte Libre

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