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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 21:44
L'équipementier automobile a fait état d'un chiffre d'affaires consolidé pour le premier trimestre 2010 en hausse de 59,5%. Le groupe revoit à la hausse ses perspectives pour le premier semestre. En Bourse, le titre prend 1,38% à 16,20 euros.

FAURECIA la filiale équipementière de PSA, a profité de la prime à la casse au premier trimestre 2010. Le groupe a enregistré un chiffre d'affaires consolidé pour le premier trimestre 2010, il s'établit à 3,2 milliards d'euros en hausse de 59,5%. Ce chiffre intègre pour 533 millions d'euros de chiffre d'affaires d'Emcon (en progression de 33% à taux de change constant) consolidé depuis le 1er janvier 2010. A périmètre et taux de change constants, la croissance du groupe au premier trimestre s'établit à 32,2%.

L'activité, les ventes de produits, comprenant les livraisons de pièces et composants aux constructeurs, ont enregistré une hausse de 40,7% (à taux de change et périmètre constants) par rapport au premier trimestre de 2009, à 2,534 milliards d'euros.

Après cette performance trimestrielle, le groupe annonce avoir multiplié par deux ses prévisions de croissance pour le premier semestre :  "Compte tenu du niveau d'activité attendu pour le second trimestre, la croissance des ventes de produits pour le premier semestre devrait être de l'ordre de 28 à 30% à périmètre et taux de change comparables" estime-t-il dans le communiqué publié ce lundi matin.

La prime à la casse en France a été ramenée au 1er janvier de 1.000 à 700 euros, mais les importantes commandes que le dispositif a suscitées continuent de soutenir le secteur automobile. Au premier trimestre, les immatriculations de voitures neuves dans l'Hexagone ont progressé de 17%.

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 10:31
L'équipementier automobile agrandit son centre de recherches à Bavans et ferme une usine à Vesoul.

 

Investissement

Modernisé et agrandi, le centre R&D de Faurecia sur les systèmes d’échappement, créé en 1974 et implanté à Bavans (Doubs), a été inauguré aujourd’hui. Il devient le pôle mondial de l’équipementier automobile, numéro un du secteur depuis le rachat finalisé en février dernier de l’américain Emcon Technologies.

La filiale de PSA Peugeot Citroën ne lésine pas sur les moyens pour y muscler sa recherche, axée aussi bien sur le contrôle des émissions polluantes, la récupération d’énergie, l’amélioration énergétique du moteur que la conception de nouvelles solutions acoustiques.
Elle y investit pas moins de 12 millions d’euros jusqu’en 2012, dont 1,9 million proviennent de fonds publics avec l’apport de 1,08 million de l’État au titre de la prime d’aménagement du territoire (PAT).

80 embauches d’ici à trois ans

Bavans dispose d’un effectif de 331 salariés - 115 agents de maîtrise et techniciens, 197 cadres et ingénieurs ainsi que 19 ouvriers - depuis le rapatriement sur place des 200 personnes employées sur le centre voisin de Beaulieu-Mandeure. Il bénéficiera de 80 embauches dans les 3 ans liées à l’octroi de la PAT.

Sur ses 11 600 m² de surface couverte, le centre exploite 7 000 m² de laboratoires et ateliers d’essais, doté de 29 bancs qui réalisent 55 000 heures de tests à l’année sur près de 1 500 pièces. Il y développe aujourd’hui 26 programmes pour de nouveaux véhicules et en conduit une vingtaine d’autres en innovation pure.

Pas de licenciements secs

Cette bonne nouvelle pour le Pays de Montbéliard, où l’équipementier emploie environ 2 500 personnes dans cinq usines et trois centres de R&D, coïncide avec l’annonce de la fermeture en septembre prochain de l’atelier d’habillage en cuir des véhicules de Vesoul (Haute-Saône).

Jugé peu rentable, il verra son personnel (92 personnes), à 95 % féminin, être reclassé à hauteur de 72 postes sur le site Faurecia de Magny-Vernois, près de Lure dans le même département. Les 20 salariés restant rejoindront l’unité de PSA à Vesoul.

La décision résulte du plan d’économie mis en place par l’industriel qui prévoit une réduction progressive de ses coûts à hauteur de 600 millions d’euros. Le groupe Faurecia, qui subit de plein fouet la crise, a vu son chiffre d’affaires chuter à 9,3 milliards d’euros en 2009, avec une perte de 433,6 millions.

Il demeure néanmoins un poids lourd mondial du secteur automobile avec 62 000 salariés répartis dans 32 pays, 200 usines et 33 centres de R&D.

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 13:07

Avec une représentativité de 38,3 %, le syndicat Force ouvrière est arrivé en tête aux élections professionnelles de l'usine Faurecia, à Marles-les-Mines.

 

Elles se sont déroulées jeudi.

 

Jacky Laquay, cariste et ancien secrétaire du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), est plus que jamais pressenti pour assumer (à compter de vendredi) la fonction de secrétaire du CE. Le succès de FO est d'autant plus significatif que la participation au scrutin est de 91,9 %. « Cette reconnaissance, on la doit à notre travail de terrain, à notre disponibilité et à l'accueil que l'on a réservé aux gars d'Auchel.

 

 » Actuellement, l'usine Faurecia Marles compte en effet 400 salariés, dont 90 venus d'Auchel.

Les deux perdants du jour sont respectivement la CGT (15,71 % de représentativité) et la CFTC (12 %). Lors de la précédente consultation, il y a quatre ans, ces trois syndicats étaient au coude à coude avec 30 % des voix. La CFDT arrivait en 4e position avec 10 % des suffrages exprimés.

Redistribution des rôles

Autant dire que le rapport de force au sein du CE est bouleversé. FO dispose dorénavant de trois sièges, contre un seul auparavant. La CGT en perd un sur les deux qu'elle occupait. La CFTC n'est plus représentée alors qu'elle était à égalité avec la CGT.

Dans le futur CE, qui compte dorénavant 6 sièges (le siège supplémentaire s'explique par l'arrivée des cadres de Faurecia Auchel à Marles), Sud (14,85 %) fait son apparition et la CFE CGC (25,60 %) obtient également un siège. •

 

Représentativité des syndicats au comité d'entreprise de Faurecia Marles : FO, 3 sièges CFE-CGC, 1 siège CGT, 1 siège Sud, 1 siège.

La CFTC (12,85 %) et la CFTC (12,3 %) n'ont pas obtenu de siège.

 

 

MARLE-LES-MINES NOUS DONNE LA VOIX A SUIVRE

 

Pour un changement , une transparence et chaque salariés ai son mots a dire c'est FORCE OUVRIERE qu'il faut choisir

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 00:46

BRUXELLES --La Commission européenne a autorisé mercredi le rachat des activités allemandes du groupe suédois Plastal par Faurecia SA 

Selon l'équipementier automobile français, le montant de cette acquisition devrait atteindre 23 à 33 millions d'euros, en fonction de la valorisation d'actifs immobiliers.

La division allemande de Plastal, composée de 6 sites industriels et d'un centre de R&D, emploie 2.000 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 408 millions d'euros en 2009.

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 10:48

L'offensive internationale de l'équipementier automobile plaît aux analystes financiers mais laisse perplexes les syndicats français, un renforcement en Allemagne augmentant le risque de doublons avec la France, notamment dans la Recherche & Développement L'offensive internationale que mène actuellement Faurecia plaît aux analystes financiers mais laisse perplexes les syndicats français, le renforcement de l'équipementier automobile en Allemagne augmentant le risque de doublons avec la France, notamment dans la Recherche & Développement.


Faurecia a annoncé au début du mois l'acquisition des activités allemandes de Plastal, un fabricant de pièces en plastique pour l'automobile placé sous administration judiciaire. Il a surtout bouclé la semaine dernière le rachat du spécialiste des technologies d'émissions Emcon, une société américaine très présente elle aussi outre-Rhin, dont il attend 60 millions d'euros de synergies annuelles à l'horizon 2012.

"Le groupe semble en mesure d'améliorer significativement ses résultats", écrivaient la semaine dernière les analystes de Natixis Securities dans une note de recherche. "Cette performance sera rendue possible grâce à la croissance attendue, à la fois organique et externe grâce aux acquisitions d'Emcon et Plastal Allemagne."

 

LA PART GRANDISSANTE DES EFFECTIFS ALLEMANDS

"Ces projets ne sont sans doute pas une mauvaise chose mais nous préférons attendre pour voir", déclare de leurs côté des représentants syndicaux chez Faurecia. "Il y a maintenant un risque d'avoir des doublons, notamment dans la Recherche & Développement, et nous craignons que derrière, il y ait des restructurations, en Allemagne et en France."

"On sent bien que le centre de gravité se déplace peu à peu de la France vers l'Allemagne", observe une autre source syndicale. "J'en veux pour preuve la multiplication en ce moment des noms de managers allemands dans les organigrammes."

 

L'effectif total de Faurecia, hors Plastal et Emcon, atteignait 58.400 personnes à la fin 2009, dont 15.500 dans l'Hexagone. Avec les 2.000 salariés de Plastal et les 6.700 personnes employées par Emcon à travers le monde, le poids de la France dans l'effectif de Faurecia tombera à 23%.

L'emploi reste un sujet sensible dans l'automobile, notamment chez les équipementiers. Faurecia et Valeo se sont restructurés de manière drastique et, malgré la reprise de l'activité observée au second semestre 2009, la question des surcapacités structurelles reste d'actualité.

Valeo, qui doit publier la semaine prochaine ses résultats annuels, doit aussi dévoiler début mars une nouvelle organisation.

 

Avant ses deux dernières acquisitions, Faurecia affichait un réseau international de 28 centres de R&D, dont huit dans chacun des deux pays. Avec Plastal, l'équipementier français devient numéro un européen des pièces d'extérieur automobiles et ajoute un centre de recherche sur le sol allemand, tandis qu'avec Emcon il renforce sa position de numéro un dans les systèmes d'échappement et ajoute cinq sites de R&D dans le monde, dont l'important centre d'Augsbourg, en Bavière.

 

L'ALLEMAGNE PREMIER CLIENT

"Dans toutes nos activités, nous avons un grand centre en France, un grand centre en Allemagne; l'automobile européenne, ce sont d'abord ces deux pays", a précisé le PDG de Faurecia, Yann Delabrière, en marge de la présentation des résultats annuels du groupe le 9 février.

"Nous sommes dans des métiers où nous codéveloppons avec nos clients et il faut absolument avoir des ingénieurs qui sont dédiés à chacun des grands clients."

"C'est la bonne organisation, on ne peut fonctionner autrement. Dans le secteur de l'échappement, nous garderons bien entendu un grand centre de développement en France, qui va concentrer d'ailleurs l'essentiel de l'innovation, et un grand centre de développement en Allemagne pour les clients allemands", a-t-il ajouté, faisant référence pour la partie française au site de Bavans, en Franche-Comté.

 

L'Allemagne, premier marché automobile européen, est le premier client de Valeo et de Faurecia.

En 2009, Faurecia a réalisé avec les constructeurs germaniques 40% de son chiffre d'affaires, contre 31% avec les Français. Son premier client est le groupe Volkswagen (en incluant Porsche), avec 23% des ventes, juste devant PSA Peugeot Citroën.

Autre conséquence du rachat d'Emcon, la participation de PSA dans Faurecia est passée de 70,85% à 57,4%.

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 21:57

Le groupe PSA Peugeot Citroën reste "prêt à diluer" sa participation dans sa filiale d'équipement automobile Faurecia pour permettre à celle-ci de se développer, a déclaré mardi le PDG de Faurecia Yann Delabrière, ajoutant qu'il n'y avait "pas de limite" à cette démarche.

Interrogé lors de la présentation des résultats du groupe aux analystes, Yann  Delabrière a rappelé qu'il avait dit en juillet dernier qu'il existait un "accord parfait entre le management de Faurecia, le conseil d'administration et (son) actionnaire de référence" sur l'idée que "la priorité était de faire tout ce qui était nécessaire pour le développement de Faurecia". "Et donc, que PSA, dans ce cadre là, était prêt à se diluer pour permettre à Faurecia de se développer et de saisir (des) opportunités", a-t-il poursuivi. "Jusqu'où? Je crois qu'il n'y a pas de limite", a ajouté le pdg de l'équipementier.
 
Il a rappelé que Faurecia a fait en 2009 l'acquisition de l'américain Emcon Technologies, ce qui a réduit la part de PSA de 71% à 57,4%, et qu'il a lancé une émission d'obligations convertibles, ce qui pourrait faire descendre la part de PSA à 50% si elles sont converties. Yann Delabrière a en même temps rappelé que Faurecia était lié par une clause (covenant) dans ses lignes de crédit bancaires prévoyant que la participation de PSA reste au minimum de 40%.

Et d'ajouter que Faurecia avait aujourd'hui pour objectif majeur "d'aboutir le plus rapidement possible, et ça se compte en mois, à un niveau, des ratios, une structure de bilan" qui permette aux banquiers de se sentir à l'aise avec un Faurecia autonome.

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 10:39
Faurecia déclare s'attendre à un redressement de ses ventes et à une amélioration de son résultat opérationnel en 2010, après une année 2009 marquée par une nouvelle perte nette.

 

L'équipementier automobile français Faurecia a réduit ses effectifs de 20% en France, soit 4.000 postes en moins, et de 18% dans le monde, entre juin 2008 et décembre 2009, a indiqué son PDG Yann Delabrière dans une interview mardi à La Tribune.M. Delabrière explique que le cadre de son plan d'économies, Faurecia a "diminué les effectifs directs de 18% dans le monde entre juin 2008 et décembre 2009, de 15% pour les indirects". Il précise qu'en France, "la baisse est de 20%, soit 4.000 postes de moins".

Le PDG de Faurecia ajoute toutefois que l'année 2009 a été "contrastée", expliquant que les suppressions de postes ont été "réalisées avant mars 2009" et que depuis, le groupe a "tendance à réembaucher".

Faurecia a fermé une quinzaine de sites en un an, surtout aux Etats-Unis, a dit M. Delabrière.

 

L'équipementier automobile, qui ouvre le bal des résultats dans le secteur automobile français, a accusé l'an dernier une perte nette, part du groupe, de 433,6 millions d'euros, inférieure à celle de 574,8 millions enregistrée en 2008.

 

"La reprise de la production automobile mondiale, amorcée au second semestre 2009, devrait se poursuivre au premier semestre de cette année", a souligné le groupe dans un communiqué. "Dans ce contexte, les perspectives de croissance des ventes de produits de Faurecia sur l'ensemble de l'année 2010 sont de l'ordre de 4%, à structure comparable et sur le nouveau périmètre."

 

Cette prévision inclut le spécialiste américain des technologies d'émission Emcon, dont Faurecia vient de boucler l'acquisition, et le fabricant allemand de pièces plastiques d'extérieur Plastal, qui rejoindra le périmètre du groupe en avril prochain.

 

Le chiffre d'affaires s'est contracté de 22,2% à 9,29 milliards d'euros l'an dernier, une baisse d'activité surtout imputable à la première partie de 2009 puisqu'au second semestre, les ventes ont nettement moins reculé (-8,3%).

Le contraste qui a marquée l'année écoulée se retrouve aussi au niveau de la marge opérationnelle: celle-ci est négative à hauteur de 91,7 millions d'euros en 2009, mais positive à hauteur de 95,6 millions au second semestre.

"Ce redressement par rapport au second semestre de 2008 (...) résulte de l'effet positif des réductions de coûts de Challenge 2009 qui s'élèvent à 257 millions d'euros sur le semestre", précise Faurecia.

 

Le groupe compte poursuivre dans cette voie cette année, puisqu'il prévoit une nouvelle réduction des coûts fixes, sur laquelle il ne donne pas de précision chiffrée, et compte améliorer encore la rentabilité moyenne de ses programmes, notamment dans leur phase de développement.

 

Il attend de ces mesures, ainsi que de l'amélioration de l'activité prévue surtout au premier semestre 2010,une marge opérationnelle supérieure à 200 millions d'euros sur l'ensemble de l'année en cours.

L'action Faurecia a clôturé lundi en baisse de 2,39% à 14,28 euros, donnant une capitalisation boursière de 1,3 milliard d'euros. Depuis le début de l'année, le titre a perdu 5% environ, après avoir doublé de valeur sur l'ensemble de 2009.

 

 

MAIS DE QUI CE FOUT ONT ?

ON DIRAIT QU'IL Y A DEUX MONDE BIEN DISTIENT LE MONDE FAURECIA ET CELUI DE SIENOR.

ENFIN QUAND CA LES ARRANGE.

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 22:07

* Entrée d'un nouvel actionnaire à hauteur de 17%, PSA tombe à 57%

 

* 60 millions d'euros de synergies en 2012

 

 

PARIS, 8 février - Les actionnaires de l'équipementier automobile français Faurecia ont approuvé lundi à la majorité l'acquisition du spécialiste américain des technologies de contrôle des émissions Emcon.

 

Cette opération, annoncée en novembre, vise à renforcer le leadership de Faurecia sur ce marché à fortes perspectives de croissance. Elle est payée au moyen de l'émission par le groupe de 20,9 millions d'actions nouvelles attribuées au fonds One Equity Partners, unique actionnaire d'Emcon, et donc sans sortie de numéraire.

 

Au cours de l'assemblée générale extraordinaire convoquée pour approuver l'offre, Faurecia a précisé que la valeur globale des parts apportées était de 330 millions d'euros.

 

A l'issue de la transaction, One Equity Partners, fonds d'investissement de JP Morgan Chase , détiendra 17,4% du capital de Faurecia après distribution d'environ 1,7 million d'actions aux managers d'Emcon. Le premier actionnaire du groupe reste PSA Peugeot Citroën mais la présence du constructeur passe de 70,85% à 57,4%.

Le flottant est quant à lui ramené à 24,8% du capital contre 28,6% précédemment.


L'opération est assortie d'un accord de "lock-up" d'une durée d'un an, selon lequel One Equity Partners et PSA s'engagent à ne pas céder respectivement plus de 4,4% et plus de 15% du capital de Faurecia.

 

Le PDG de Faurecia, Yann Delabrière, a précisé au cours de l'assemblée générale que le rachat d'Emcon, qui doit être relutif pour les actionnaires à compter de 2011, permettrait des synergies de 20 millions d'euros cette année, de 40 millions l'an prochain et de 60 millions - le montant en année pleine annoncée en novembre - en 2012.

 

Les coûts de mise en oeuvre de ces synergies sont estimés à 80 millions d'euros, a-t-il ajouté.

 

Faurecia publiera ses résultats annuels mardi avant Bourse.

Vers 13h00, l'action perdait 2,97% à 14,1950 euros.

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 20:00
Faurecia annonce l'acquisition des activités allemandes de Plastal, un fabricant de pièces en plastique pour l'industrie automobile.

Basé à Weissenburg (Allemagne), Plastal a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 408 millions d'euros avec neuf constructeurs automobiles, dont Ford et les quatre grandes marques allemandes que sont Audi (groupe Volkswagen), BMW, Daimler et Porsche.

 

La société, qui réalise notamment des pare-chocs, emploie 2.000 personnes sur six sites industriels et un centre de Recherche & Développement en Allemagne.

(Faurecia reprendrait cinq des six sites allemands du suédois Plastal. Ce dernier a déposé le bilan en mars dernier. Le rachat concernerait également Plastal France et Espagne, les deux entités ne sont pas concernées par la procédure de dépôt de bilan. Plastal fournit des équipements plastiques à l'industrie automobile)

Le rachat des actifs industriels et des contrats clients de Plastal se fait à un coût en numéraire compris entre 23 et 33 millions d'euros, en fonction d'ajustements qui seront déterminés à la clôture de l'opération, a précisé Faurecia dans un communiqué.

"Cette acquisition est relative sur la marge opérationnelle de Faurecia dès 2010. Elle se fait à un coût tout à fait raisonnable et sans augmentation significative de l'endettement de Faurecia", a souligné Yann Delabrière, le P-DG de Faurecia.

 

Faurecia avait fait part à plusieurs reprises au cours de ces derniers mois de son intérêt pour les actifs allemands de l'équipementier automobile d'origine suédoise Plastal, placé sous la protection de la loi sur les faillites.

Cette opération renforce la présence en Allemagne de l'équipementier français, qui réalise déjà environ 40% de son chiffre d'affaires outre-Rhin. Faurecia, détenu à 70,8% par le constructeur PSA Peugeot Citroën, est le troisième fournisseur mondial de blocs avant.

 

Le huitième équipementier automobile à l'échelle mondiale cherche à renforcer sa présence dans le monde en se focalisant sur ses quatre segments d'activité les plus importants, dont les sièges et les pots d'échappement.

Faurecia a fait la une de l'actualité en novembre dernier lors du rachat d'Emcon Technologies, un groupe américain très présent sur le marché en forte croissance des véhicules moins polluants.

Plastal, détenu depuis 2005 par le fonds de private equity Nordic Capital, a déposé son bilan en mars dernier après l'échec de plusieurs tentatives pour lui éviter la cessation de paiement.

En juillet, la banque suédoise Handelsbanken a repris les entités belges, norvégiennes et suédoises de Plastal, soit environ 10% des activités du groupe et un effectif de 600 personnes.

Le titre Faurecia a clôturé stable (+0,03%) à 15,625 euros, soit une capitalisation boursière de 1,4 milliard d'euros

 

FAURECIA devient leader européen des pièces d'extérieur automobile en acquérant les activités allemandes de Plastal

Commentaire FO SIENOR:

On dirais que FAURECIA depuis quelque temps a "sortie sont bas de laine" pour les différents rachats.Certes cela renforce sa présence sur le marché mondiale dans le secteur "équipementier automobile" mais Force ouvrière et impatient de voir se qui resteras dans les caisses pour les N.A.O. pour ces salariés.

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 20:15

L'idée d'un désengagement de PSA Peugeot Citroën dans Faurecia est un vieux serpent de mer. Toujours démenti. Mais le projet de rapprochement du constructeur français et de Mitsubishi le fait revenir à la surface.

Alors que les négociations en vue d'une entrée de PSA au capital de Mistubishi Motors (MMC)semblent achopper sur la question du prix, resurgit l'hypothèse d'un désengagement parallèle du constructeur français de l'équipementier Faurecia.

Mais quel rapport entre Faurecia - dont PSA détient un peu plus de 57% des actions- et le constructeur automobile japonais, dont il pourrait prendre 30 à 50% du capital? Réponse: une dette nette importante de même ampleur. Soit un peu plus de 200 milliards de yens (soit près de 1,6 milliard d'euros) pour MMC, selon les estimations de la Deutsche Bank ; et environ 1,5 milliard d'euros pour l'équipementier français (au 30 juin 2009), ce qui correspond au trois-quart de l'endettement total de PSA.

Conséquence, sauf à prendre moins de 30% du capital de MMC, « afin d'éviter d'avoir à consolider sa dette », comme le préconise Gaëtan Toulemonde, analyste à la Deutsche Bank, « il serait préférable pour PSA de se désengager de Faurecia afin d'acheter sereinement le japonais » estime François-Pierre Arth, analyste à Groupama AM.

Cette éventualité est d'autant plus plausible que PSA gère Faurecia comme une participation financière plus que comme un actif industriel. Le premier client de l'équipementier est en effet le groupe Volkswagen, et non le constructeur français. En outre, PSA a déjà dilué sa participation dans l'équipementier, de 70,85 à 57,4%, lors du rachat d'Emcon Technologies par Faurecia en fin d'année dernière. Cela pourrait n'être que le début.

« Notre rôle est d'aider au développement de Faurecia et cela peut passer par une dilution de notre part, reconnaît Frédéric Saint-Geours, le directeur financier de PSA. Cependant, nous n'avons pas le projet de ne plus être actionnaire de référence ». A court terme en tout cas.

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ASTUCE

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