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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 14:37

En tant que sous-préfet de Redon, vous suivez le plan de revitalisation de Faurecia de Saint-Nicolas-de-Redon. L'usine ferme dans huit mois. Où en est-on ?

Par convention, le sous-traitant automobile Faurecia s'est engagé à apporter 265 postes, l'équivalent des effectifs au 1er janvier 2009. Pour l'heure, il reste environ 140 postes non pourvus. Certains salariés ont déjà quitté l'entreprise, d'autres ont trouvé des reclassements dans l'éco-construction, chez Yves Rocher, via Pôle emploi... Pour les autres, nous aurons du concret avant juin 2011. On ne va pas attendre le dernier moment.

Justement, des élus se sont plaints du manque de pistes concrètes pour les salariés de l'usine...

Il y a une obligation de discrétion forte. Mais il faut aussi plus de transparence et de dialogue. C'est pourquoi je souhaite que l'avenir des salariés de Faurecia soit évoqué au sein du comité d'initiatives stratégiques qui réfléchit aux mutations industrielles du territoire. Une chose est sûre : le projet d'usine de déconstruction automobile à Renac est mort. S'il se fait, cela ne sera pas là ni dans les proportions évoquées.

 

Selon nos  sources les salariés de faurecia redon subissent toutes sortes de pressions pour accepter les propositions de départ et cela dans conditions et des pratiques inacceptable.

 

F.O. SIENOR et tous coeur avec ces collègues de REDON et nous donnerons tous les renseignements possible pour les aider dans leurs combats.

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 09:42
Etonnante leçon que nous offre en ce moment le retour en grâce des équipementiers automobiles français, Valeo et Faurecia. Dans ce métier supposé sinistré, face à des clients -les constructeurs -plongés dans la plus grave crise de leur histoire, ils auraient dû être les premières victimes de la crise actuelle. Au lieu de cela, ils affichent des performances financières et boursières surprenantes. Plus 23 % depuis le début de l’année pour Faurecia, plus 60 % pour Valeo. Pourquoi ? Parce que, paradoxalement, ils sont entrés dans la crise… affaiblis, mais en cours de redressement. Démonstration avec le cas Faurecia, le plus problématique.

En août 2006, Faurecia est au fond du trou. Son PDG est débarqué à la suite d’un scandale de corruption en Allemagne, les pertes deviennent abyssales et l’ambiance est exécrable entre la société et ses grands clients. Arrivé à la tête de l’entreprise en février 2007, Yann Delabrière, ancien directeur financier de PSA, comprend vite la situation. La société dispose d’un bon portefeuille de produits, recentré autour de quatre métiers (sièges, intérieurs, échappements, pare-chocs). Elle fournit d’excellents clients, avec une présence chez tous les constructeurs mondiaux, et notamment en Allemagne, son premier marché. Ses équipes sont de qualité et sa réputation technique est reconnue.

L’entreprise ne souffre donc pas d’un problème stratégique mais d’énormes difficultés opérationnelles. Les défauts sur pièce sont nombreux ainsi que les problèmes de délais. Tout ce que détestent les constructeurs, non seulement pour leur image mais aussi parce que la défaillance d’un fournisseur dans un système qui fonctionne à flux tendu stoppe immédiatement toute la chaîne de fabrication. En 2005, on recensait 200 défauts par million de pièces fabriquées, soit dix fois plus que le standard habituel. Résultat, des relations extrêmement tendues avec les clients, qui en profitaient pour peser sur les prix, et des surcoûts ravageurs pour les marges, devenues partout négatives. Comme souvent, c’est la politique active d’acquisition durant les années 2000, avec les rachats de Bertrand Faure (sièges), de Sommer Allibert (intérieurs) et dans l’échappement qui ont structuré l’entreprise mais semé le désordre. En moins de quinze ans, le chiffre d’affaires de l’entreprise a été multiplié par plus de trente !

Cette situation a longtemps été masquée par le boum de l’industrie automobile jusqu’en 2004. A cette date, la hausse brutale du prix des matières premières s’est conjuguée à la stagnation du marché et à l’arrivée de la concurrence des pays émergents pour tendre à l’extrême les relations entre constructeurs et équipementiers. D’où la dégringolade de 2005 et 2006.
Les opportunités de la crise

La première décision, prise fin 2006, juste avant l’arrivée de l’actuel PDG, a été de recruter un patron qualité de poids. Kiichiro Sato vient de Nissan, parle à peine français, mais il sait se faire respecter. Rapportant uniquement au PDG, il parcourt les 200 usines dans le monde avec cinq auditeurs et établit une série d’indicateurs clefs, transparents et communiqués à tous en temps réel. De la discipline a été introduite dans la gestion des programmes dont l’avancement, en termes de délais, de qualité, de suivi des fournisseurs et de coûts, est suivi au jour le jour jusqu’au lancement effectif. Enfin, l’organisation, au lieu d’être bouleversée, a été juste simplifiée en réduisant à l’extrême le siège social (150 personnes sur 60.000). Ce mélange classique de discipline, de rigueur, d’autonomie et de « reporting » à permis de redresser la barre en matière de qualité et de satisfaction des clients. En juin dernier, la firme a été consacrée fournisseur privilégié par son premier client, Volkswagen.

Ce travail opérationnel de base était supposé conduire l’entreprise vers les bénéfices dès 2008. Mais au deuxième semestre de cette année, le monde s’est figé après le séisme financier parti de Wall Street. Dans une entreprise sans stock, qui reçoit ses commandes 24 heures avant livraison, cela signifie un arrêt de la production. En février 2009, le chiffre d’affaires avait chuté de près de 40 % et les budgets étaient réécrits tous les mois.

Très vite, quatre décisions ont été prises. Premièrement, ne pas toucher au programme d’amélioration opérationnelle en cours. Le traumatisme de 2006 était encore suffisamment frais dans les esprits. Deuxièmement, un plan d’économie a été lancé pour abaisser le point mort et s’adapter à un marché en chute de 20 %. Six cent millions d’économies ont été réalisés et la société a réduit ses effectifs de 20 %. Troisième action, le refinancement, d’abord à travers une augmentation de capital de 450 millions d’euros souscrite en avril 2009, y compris par la maison mère PSA. Puis, fin 2009, une émission d’obligations de 200 millions a été lancée.

Enfin, la firme s’est livrée dans le même temps à une revue des options stratégiques. Même l’option du démantèlement a été étudiée en cas d’échec de l’augmentation de capital. A l’inverse, la crise offrait de nouvelles opportunités d’acquisition. En fait, tous les grands équipementiers se sont trouvés ainsi en même temps sur le même fil étroit au-dessus de l’abîme. Qui sera la victime, qui sera le consolidateur ? « J’ai rencontré tous mes concurrents, tous se posaient la question », confie Yann Delabrière. Trois entreprises tomberont dans son escarcelle, l’américain Emcon, spécialiste du pot d’échappement, et les activités allemandes du suédois Plastal, dans les plastiques extérieurs. Celles-ci étaient en dépôt de bilan et c’est avec la bénédiction de Volkswagen que le français est intervenu. Et la semaine dernière, c’est une activité de sièges haut de gamme en Allemagne qui a été reprise.
Le défi de la profitabilité

On le voit, la crise a rebattu les cartes violemment dans le secteur et convaincu les constructeurs qu’ils devaient renforcer leurs liens avec quelques grands équipementiers capables de leur offrir sécurité d’approvisionnement et présence globale pour le lancement de modèles mondiaux. Avec ses usines sur trois continents et ses parts de marché fortes (numéro un mondial des échappements et des intérieurs, numéro trois des sièges), l’entreprise est l’un des cinq ou six équipementiers incontournables de la planète. Ce qui éloigne pour un temps le risque de nouveaux concurrents émergents. Et sa présence très majoritaire chez les trois constructeurs haut de gamme allemands lui donne un atout pour conquérir de nouveaux marchés.

L’un des grands défis à venir de Faurecia est donc de s’appuyer sur cette puissance nouvelle pour, lui aussi, se « découpler » du sort des constructeurs traditionnels et équiper les nouveaux acteurs, notamment chinois et coréen. Faurecia vient de signer avec le chinois Geely, le repreneur de Volvo, et fournit 30 % des échappements de Hyundai.

Reste un défi, et non des moindres. Celui de la profitabilité. La fragilité de Faurecia provient aussi du fait que ses spécialités sont à faible marge et peu réplicables d’un modèle à l’autre. C’est le grand clivage entre les équipementiers « technologiques », comme Bosch ou Valeo, dont les trouvailles électroniques brevetées et standardisables car petites et invisibles (ABS, Stop & Start) génèrent de fortes marges, et les « stylistes », qui produisent à façon les pièces les plus en vue. Selon les analystes d’UBS, la marge opérationnelle serait de 0,5 % sur les sièges et intérieurs et de 3,4 % sur les pare-chocs et les échappements. Or Faurecia s’est fixé comme objectif de parvenir à 5 % de marge globale d’ici à 2014. Pour cela, il faut accroître la valeur vendue. Car si les sièges se sophistiquent avec des moteurs, de la climatisation, des airbags, ce n’est pas le français qui en profite, mais des spécialistes pointus qui peuvent afficher jusqu’à 30 % de profit ! L’inventeur est toujours mieux rémunéré que l’assembleur. Le défi, en somme, sera toujours de sortir de l’asservissement du sous-traitant pour devenir un industriel à part entière.


Chiffres clefs

- Chiffre d’affaires 2009 : 9 milliards d’euros (13 milliards prévus en 2010).

- Résultat net 2009 : - 406 millions.

- Effectifs : 55.000 employés.
Points forts

- A rattrapé son retard en qualité.

- Dans le Top-3 mondial sur ses quatre métiers.

- Présence mondiale.

- PSA actionnaire stable.
Points faibles

- Rentabilité insuffisante.

- Activités sans grande synergie.

- R & D encore faible.
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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 10:52

L'équipementier automobile Faurecia annonce l`acquisition de l`activité « technologies de confort du siège » de l'allemand Hoerbiger Automotive Komfortsysteme. La transaction, dont les modalités ne sont pas dévoilées, est soumise à l`accord des autorités allemandes du contrôle des concentrations. Elle devrait être menée à terme à la fin de l'année.

Hoerbiger développe et produit des systèmes pneumatiques de confort des sièges, principalement destinés aux segments de véhicules « premium ». Il a généré un chiffre d`affaires de 20 millions d`euros en 2009, principalement avec Audi, BMW et Mercedes-Benz.

« Le système pneumatique offre une grande variété de fonctions de confort, telles que le massage, le soutien de haut de dossier, lombaire, latéral et de la cuisse », précise Faurecia. « Cette nouvelle acquisition est conforme à la stratégie de Faurecia : elle renforce le leadership technologique de notre activité « Sièges d`Automobile » et renforce notre présence dans le segment premium », précise Yann Delabrière, PDG de la société.

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 10:51

Le constructeur PSA Peugeot Citroën a surpris les analystes au troisième trimestre avec un chiffre d’affaires de 12,9 milliards d’euros. Un chiffre bien supérieur aux prévisions (12,1 milliards d’euros). Le groupe a entre autres bénéficié de la bonne santé de l’ équipementier automobile Faurecia, dont il détient 57,4% du capital. Son chiffre d’affaires a en effet bondi de 44,1% sur les trois derniers mois, notamment grâce à l’intégration de l’américain Encom et des activités allemandes de Plastal. PSA Peugeot Citroën a aussi profité de gains de parts de marché en Europe et hors Europe, par exemple en Chine.

Pour autant, le groupe PSA Peugeot Citroën commence à ressentir les effets de la disparition progressive de la prime à la casse, puisque son chiffre d’affaires ne progresse que de 2,3% par rapport à l’année précédente, contre une croissance de 13,5% observée sur l’ensemble du premier semestre.

Pas de quoi pourtant démoraliser le groupe, qui a revu à la hausse ses perspectives 2010, en tablant sur une baisse du marché européen de 5% (contre 7% auparavant) et sur un résultat opérationnel courant supérieur à 1,5 milliard d’euros pour le groupe. Le résultat opérationnel courant de sa principale activité, l’automobile, devrait quant à lui être à l’équilibre sur le second semestre.

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 13:40

A l'occasion du Salon de l'Automobile de Paris, on a interrogé Florian Allain, gérant chez CCR AM de CCR Actions France, sur Faurecia, l'un des premiers équipementiers automobiles européens. La revalorisation du titre est selon lui encore loin d'être achevée, Faurecia ayant réalisé une profonde restructuration industrielle qui lui a permis de retrouver de la rentabilité au 1er semestre 2010. Florian Allain se déclare donc à l'achat de Faurecia sous les 17 euros.

 

Un des leaders de l'équipement automobile

« Avec plus de 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires attendu en 2010, Faurecia est le 2e équipementier automobile européen. Le groupe est présent sur quatre métiers : 40 % de son activité est réalisée dans le siège automobile (n°3 mondial), 25 % dans l'échappement (n°1 mondial), 25 % dans les tableaux de bord (n°1 mondial), et 10 % dans « systèmes extérieurs », autrement dit les pare-chocs (n°2 mondial). »

Une défiance compréhensible à l'égard de Faurecia

« Faurecia souffre d'un déficit d'image chronique. A juste titre. Le groupe a enregistré cinq années consécutives de pertes. Autant dire que les investisseurs n'y croient plus trop. Le titre demeure ainsi très loin des 68 euros qu'il cotait en juillet 2007. Mais aujourd'hui un certain nombre d'éléments objectifs prouvent que cette défiance n'est plus de mise. »

Une restructuration efficiente

« Un nouveau management est arrivé en 2008 avec pour une mission d'arrêter les pertes et de redresser la profitabilité de l'entreprise. Une restructuration a suivi, avec des fermetures de sites et un redimensionnement de certaines unités de production. C'est ce qui a correspondu au plan « Challenge 2009 ». Ce dernier a été efficace puisque puisqu'au 1er semestre 2010, Faurecia a réalisé une marge opérationnelle de 3,2 %. Il s'agit de sa meilleure performance depuis 2005. »

Emcon et Plastal, des acquisitions judicieuses

« Le deuxième intérêt du titre, et sans doute le principal, est que Faurecia, ayant prouvé qu'il s'était industriellement restructuré et qu'il avait cessé de perdre de l'argent, démontre aussi sa capacité à faire des acquisitions stratégiques tout en développant une croissance organique satisfaisante. »

« Côté acquisitions, Faurecia a acheté en titres l'américain Emcon, un spécialiste de l'échappement des poids lourds, qui faisait plus de 1,5 milliard de dollars de ventes. L'acquisition d'Emcon, dont l'intégration se déroule bien, permet à Faurecia d'être l'incontestable leader mondial de l'échappement. »

« Autre opération : le rachat de l'allemand Plastal, un spécialiste du pare-choc mis en liquidation. Le liquidateur judiciaire s'est chargé de restructurer la société, en faisant le sale travail de réduction des effectifs et des coûts. Une fois redressé, Plastal a été « offert » à Faurecia, à un prix représentant 7 % de son chiffre d'affaires. »

« Ces deux opérations renforcent la position de Faurecia sur deux de ses principaux métiers. Dans l'équipement automobile où les marges sont ténues, la taille conditionne grandement la rentabilité. Au-delà des économies d'échelle, un leader mondial devient incontournable pour les constructeurs automobiles et se retrouve, du coup, plus à même de négocier ses marges. Cela est encore plus vrai depuis la crise de 2009 : les constructeurs se soucient d'avoir des fournisseurs qui ne les « lâchent pas », et ils ont donc plus de facilité à consentir quelques points de marge supplémentaires, s'ils sont certains que l'équipementier ne fera pas faillite ou ne sera pas absorbé par un autre équipementier. En la matière, Faurecia offre d'avantage de garanties que beaucoup de ses concurrents puisqu'il est contrôlé à 57 % par Peugeot. »

Un groupe trop européen ?

« L'un des reproches adressés à Faurecia est d'être trop exposé à l'Europe, un marché mature et aux perspectives économiques très moroses. Il est vrai que près 70 % de l'activité est réalisée avec des constructeurs du Vieux Continent. Cependant, cette crainte doit être relativisée. »

« Tout d'abord, l'exposition de Faurecia aux constructeurs allemands est très significative. Le groupe travaille beaucoup avec eux sur le segment « premium », qui n'est pas du tout impacté par le démantèlement des différentes primes à la casse. Par ailleurs, les constructeurs de « mass market », eux-mêmes, sont en train de revoir à la hausse leurs prévisions, pour le 2nd semestre 2010. C'est notamment le cas de Renault. On peut donc espérer que le salon de l'automobile de Paris sera l'occasion pour le secteur de donner une vision un peu moins négative de l'avenir de l'automobile dans les 12 mois qui viennent. »

« Quoi qu'il en soit, Faurecia sait qu'il doit être moins européo-centré. Le groupe se donne à terme un objectif de plus de 40 % de ses ventes hors d'Europe. Le rachat d'Emcon qui lui permet de se renforcer aux USA s'insère dans cette stratégie. Faurecia n'a pas non plus caché son intention de procéder à des investissements assez significatifs en Asie, d'où viendra bientôt le gros de la croissance à terme. »

Une situation financière bien meilleure

« Bien que sa dette demeure assez significative, Faurecia a démontré au 1er semestre qu'il pouvait la réduire de 270 millions d'euros malgré le rachat en cash de Plastal. La marge opérationnelle du groupe est en outre redevenue positive. Le désendettement pourrait donc se poursuivre. Or, selon certains calculs d'analystes, 100 millions d'euros de réduction de dette doivent se traduire par une revalorisation mécanique de 1 euro par titre. »

« Faurecia est donc engagé dans une nouvelle dynamique. Le lancement du « plan 2014 » situe les ambitions du groupe : 16 milliards de chiffre d'affaires en 2014, ce qui représente 12 % de croissance annuelle, dont 8% de croissance organique. »

Recommandation

« Au vu des perspectives, le cours de Faurecia laisse encore une indéniable marge d'appréciation. Le potentiel à 6/12 mois est d'une vingtaine de pourcent par rapport à un cours proche des 17 euros. »

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 10:30

L'équipementier automobile français Faurecia, qui essuyait des pertes depuis 2005, sera bénéficiaire en 2010, a indiqué jeudi son PDG Yann Delabrière, en présentant des résultats positifs au premier semestre.

 

L'équipementier automobile Faurecia a renoué avec les bénéfices au premier semestre 2010, à la faveur d'une forte progression de son chiffre d'affaires et de sa marge. Le groupe a relevé ses prévisions pour l'exercice.

Faurecia a fait état ce matin d'un résultat net de 101,9 millions d'euros, à comparer à la perte de 364,6 millions enregistrée un an plus tôt. Sa marge opérationnelle est passée dans l'intervalle de -364,6 à +216,5 millions d'euros. Le tout sur la base d'un chiffre d'affaires de 6 825,9 millions d'euros, en hausse de 26,9 %.

Faurecia table désormais sur une hausse de ses ventes de produits comprise entre 13 et 16 % sur l'ensemble de l'année à périmètre et taux de change constants, contre une hausse de 4 % attendue précédemment. Sa marge opérationnelle devrait dépasser les à 340 millions d'euros, au lieu des 200 millions d'euros visés initialement. Quant au cash-flow net, attendu simplement « positif » jusqu'à maintenant, il devrait finalement dépasser les 100 millions d'euros.

 


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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 14:27

Décidément, le Français Faurecia, filiale du groupe PSA, n'en finit plus de racheter ! Après EMCON Technologies (ex Arvin Industries) aux Etats-Unis, Plastal Allemagne, l'équipementier poursuit sa croissance en Espagne et en Chine.

En attendant les résultats de l'équipementier, prévus fin juillet, la société vient d'annoncer l'acquisition de Plastal Espagne (Plastal S.A), spécialisé dans les plastiques d'extérieur pour l'industrie automobile. Cette nouvelle acquisition était attendue, après le rachat de Plastal Allemagne, en mars dernier.
La reprise de Plastal S.A. comprend quatre usines situées à Barcelone, Tudela, Valence et Valladolid, qui emploient à ce jour près de 700 personnes. Leurs clients principaux sont Ford, Seat, Volkswagen et Iveco.

Un peu plus tôt, Faurecia avait annoncé avoir consolidé l'acquisition de près de 19 % du capital du Chinois Xuyang Group, dont il devient également un actionnaire stratégique. L'opération, elle aussi, est hautement stratégique, puisqu'elle permet à Faurecia d'asseoir ses positions dans l'industrie automobile locale. En effet, Xuyang Group, basé à Changchun (nord), est l'un des principaux fournisseurs du groupe FAW (First Auto Works), numéro un automobile chinois, et de ses filiales internationales dont FAW-VW (Volkswagen et Audi). D'autant que, dans le même temps, on apprend que le groupe vient de conclure une alliance avec le constructeur chinois Geely et l'équipementier chinois Limin, pour fournir des systèmes d'intérieur et d'extérieur à Geely. Dans le cadre de cette alliance, il est prévu la création de plusieurs co-entreprises, détenues conjointement par les trois partenaires. Elles approvisionneront Geely dans cinq nouvelles usines en cours de construction en Chine. Geely dispose actuellement de huit sites de production et d'une capacité de production d'un million de véhicules. Pour sa part, Faurecia, qui compte déjà 17 usines en Chine, 4 centres de recherche et développement, a réalisé sur place un chiffre d'affaires de 670 millions d'euros en 2009 et vise 1,7 milliard d'euros en 2014 pour environ 15 % des ventes du groupe.

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 23:07

L'opération, qui devrait être officialisée en septembre, ne devrait se faire qu'avec 60 des 300 salariés actuels, des reclassements étant prévus.


THIERRY Querrou, le directeur des relations sociales de Faurecia, a confirmé le 7 juillet aux représentants du personnel de l'équipementier automobile la reprise du site rennais de Visteon. Le montant de la transaction n'a pas été communiqué et l'opération devrait être officiellement annoncée en septembre. Le site sera transformé en site "juste à temps" et ne devrait conserver qu'une soixantaine des 300 salariés y travaillant aujourd'hui. De source syndicale, on explique qu'un plan social sera annoncé sur le site, en septembre, mais des reclassements seraient prévus sur d'autres sites de Faurecia, notamment à Bain-sur-Oust (Ille-et-Vilaine)

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 23:03

La grève vient de s’achever à Faurecia, à Saint-Nicolas-de-Redon. Un accord a été trouvé entre les deux parties. Il garantit l’emploi pour les salariés, jusqu’à la fin juin 2011. Plusieurs offres de reclassement interne et externe sont disponibles. Toutes les sanctions pénales et disciplinaires à l’encontre de certains représentants syndicaux sont annulées. Les salariés recevront des primes pour la reprise du travail. Ainsi que des compensations pour les heures de grève. Pour les salariés, c’est une victoire. Les salariés reprennent le travail jeudi, à partir de 5 h.

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 19:49

Lors du blocage de l'usine Faurecia à Saint-Nicolas-de-Redon, la semaine dernière, la direction avait fait assigner en référé 34 salariés et représentants syndicaux. Le tribunal de grande instance de Saint-Nazaire, après avoir entendu les deux parties, a rendu sa décision ce mardi matin. Sans prononcer de sanctions à l'encontre des salariés.

Par souci d'apaisement et compte tenu du fait que les entrées du site ont été libérées dès la fin de l'audience la semaine dernière. Le tribunal appelle les deux parties a régler le problème entre elles. Une réunion est d'ailleurs prévue cette après-midi à 13 h 3O avec la direction.

La grève continue

En grève depuis le 18 juin, les salariés avaient bloqué le 28 juin les accès du site. Toujours en grève, ils réclament qu'aucun licenciement n'intervienne avant la fermeture du site, programmée pour juin 2011. Le site de Saint-Nicolas-de-Redon, spécialisé dans les armatures pour sièges automobiles, emploie 188 salariés en CDI, selon les syndicats.

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