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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 15:08

Pour la 9ème année consécutive, PSA Peugeot Citroën (Paris:UG) a remis aujourd'hui ses « trophées fournisseurs ». Philippe Varin, Président du Directoire, Yannick Bézard, Directeur des Achats, et les membres du Comité de Direction Générale ont distingué 23 fournisseurs.

Ces trophées récompensent les fournisseurs qui se sont pleinement engagés dans la relation avec le Groupe et qui ont su le mieux répondre, par leurs performances 2012, à ses attentes.

En reconnaissance des efforts soutenus et de l'excellence des résultats, le Groupe a distingué la performance dans 8 catégories jugées prioritaires.

  • Economies: Borbet, Cooper Standard
    (Capacité à proposer des solutions pour réduire les coûts des pièces série livrées, en utilisant tous les leviers : logistique, marketing et achats).
  • Création de valeur : Actia, Sames, Rehau, Bosch, Faurecia
    (Capacité à proposer des solutions techniques en rupture, de nouveaux services générant de la création de valeur).
  • Management des Programmes : Aisin, Electricfil, Visteon
    (Performances en termes de qualité des livrables, respect du planning, maîtrise de la dérive des coûts, management de projet, réussite des lancements et expertise technique).
  • Qualité en production : GMD, Maier, Sanden
    (Performances dans le domaine de la qualité des pièces automobiles aux différents stades du cycle de vie des produits : qualité en développement, qualité à neuf, qualité en clientèle).
  • Performance de l'équipement industriel : Dürr, Simpro
    (Performances de service et qualité dans les domaines des prestations de service et des équipements industriels).
  • Logistique : AGC, Denso
    (Qualité de service mesurée par le respect des délais et des quantités de pièces série livrées dans les usines du Groupe).
  • Performance de l'après-vente : Eurocade, Hutchinson
    (Qualité de service mesurée par le respect des délais et des quantités de pièces de rechange livrées dans le réseau commercial).
  • Excellence industrielle : Continental, Plastic Omnium, Honeywell
    (Performances en termes de pérennité, de stratégie, de qualité, de logistique et d'amélioration continue des processus industriels).

Yannick Bézard, Directeur des Achats de PSA Peugeot Citroën, s'est félicité de « la qualité de notre relation fournisseurs qui permet chaque année de distinguer un nombre de plus en plus important d'entreprises partenaires. La compétitivité de PSA Peugeot Citroën se construit avec un écosystème fournisseurs performant. »

Un prix spécial du jury a par ailleurs été remis par Philippe Varin à deux fournisseurs que le Groupe souhaite particulièrement distinguer, Bosch d'une part, AST d'autre part.

Philippe Varin a ainsi remercié Bosch, l'un des 13 fournisseurs stratégiques de PSA Peugeot Citroën, « pour son accompagnement exceptionnel, dans tous les aspects de la relation fournisseur » Cet accompagnement s'illustre notamment dans le trophée « Création de valeur » remis à Bosch pour les partenariats établis avec PSA Peugeot Citroën, notamment dans l'aventure des technologies hybrides : HYbrid4 (déjà commercialisée sur Peugeot 508, 508 RXH, 3008 et Citroën DS5) et Hybrid Air (nouvelle technologie en rupture, présentée en janvier 2013 pour une commercialisation à partir de 2016).

Philippe Varin a aussi remis un prix spécial du jury à AST, groupement d'entreprises du secteur adapté, employant des travailleurs handicapés, en soulignant le caractère exemplaire de ce fournisseur et en rappelant que la collaboration avec AST constituait une preuve supplémentaire de l'engagement public de Responsabilité Sociale et Environnementale de PSA Peugeot Citroën. Le Groupe est en effet le 1er employeur du secteur adapté en France.

Les Achats de PSA Peugeot Citroën ont totalisé, en 2012, 23 milliards d'euros dont près de 18 milliards pour les pièces série qui représentent, en moyenne, 80 % du prix de vente d'un véhicule. Le Groupe travaille, pour les achats « série et rechange », avec un panel de 1 030 groupes fournisseurs et favorise, partout où il est implanté, le sourcing local. Les usines de production automobile françaises s'approvisionnent à plus de 50 % en France et plus de 90 % en Europe.

Peugeot Citroën et General Motors ont mis en place, dans le cadre de leur Alliance Mondiale, une organisation commune des achats, opérationnelle depuis février 2013.

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 13:38
Visteon supprime 243 emplois à Gondecourt et à Harnes

 

En grandes difficultés, l’équipementier automobile réduit ses effectifs dans le Nord-Pas-de-Calais et met son personnel de production au chômage partiel.

Le chiffre d’affaires de l’usine de Visteon à Gondecourt (Nord) passe de 155 millions l’an passé à 116 millions d’euros en 2012. Il devrait même descendre au-dessous de 85 millions en 2013, selon David Herzer, délégué syndical central CGT de Visteon.

En cause : plusieurs pertes de marché. "Alors qu’on construisait les planches et les panneaux de porte de la Clio 3, nous n’avons pas été retenu pour la Clio 4. Visteon n’a pas été consulté par Renault Douai sur son prochain véhicule destiné à remplacer le Scénic", indique-t-il.

Cette baisse d’activité expliquerait la décision de la direction de supprimer 213 postes sur le site de production de Gondecourt et 30 postes sur le site de R&D d’Harnes (Pas-de-Calais). Ce dernier ne travaillerait plus que sur 6 à 7 projets par an, contre une douzaine auparavant. Aujourd’hui, ils sont 650 salariés en CDI à Gondecourt et 280 à Harnes.

Dix jours de chômage partiel ont également été programmés en décembre. Ils seront suivis de dix autres jours en janvier et de 5 jours en avril 2013. Plus grave, la direction envisagerait de transférer 3 presses d’injection au Maroc dans les mois à venir. Il s’agirait des presses les plus récentes. "Nous n’allons plus travailler que sur 22 des 37 presses de l’usine", se lamente David Herzer.

"Nous ne savons pas où nous allons", s’inquiète David Herzer. Que la direction du site de Gondecourt soit confiée à un directeur de transition pour une mission de quelques mois, n’est pas fait pour rassurer les salariés. Ils ont vu passer quatre directeurs en deux ans.

Aujourd’hui, les salariés de Visteon travaillent sur la fin de vie de la Clio 3, la 208, le Volvo Truck ainsi que sur les Master G9 et X62 assemblés à Sevelnord (Nord). Pour l’utilitaire K0 qui doit arriver sur le site de Sevelnord à Hordain (Nord) d’ici 2016, Visteon n’a aucune assurance de décrocher le marché.

Face à ses difficultés, la direction mondiale recherche un repreneur des activités d’équipements pour habitacle. La vente envisagée au début 2012 auprès de la joint-venture Yanfeng Visteon Automative que l’équipementier détient à part égale avec le chinois Huayu Automotive Systems n’a pas aboutie. Ce n’est guère réjouissant pour l’avenir.

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 19:01

Le président de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin, a signé officiellement ce lundi l'accord pour la vente de sa filiale logistique Gefco aux chemins de fer russes RZD. La cérémonie a eu lieu avenue de la Grande-Armée, au siège parisien du constructeur automobile. Le patron de RZD, Vladimir Yakounine, était présent. PSA Peugeot Citroën avait annoncé à la mi-septembre la cession prochaine de 75 % de sa filiale de logistique Gefco aux chemins de fer russes RZD, marquant une nouvelle étape du plan qui doit permettre au constructeur automobile, qui affirme brûler 200 millions de cash par mois, d'améliorer (un peu) l'état de ses finances. Cette vente doit lui rapporter 800 millions d'euros, "après le versement par Gefco à PSA Peugeot Citroën d'un dividende exceptionnel de 100 millions d'euros", précisait un communiqué en septembre.


9.400 personnes


Gefco emploie environ 9.400 employés, dont près la moitié (4.500) en France. La société devrait conserver son patron actuel, Luc Nadal, et "le siège social resterait en France", selon le communiqué de PSA. RZD indique de son côté vouloir conserver toutes les activités du transporteur "y compris celles qui travaillent pour PSA". Cet accord devrait permettre à Gefco, selon sa maison-mère, de "poursuivre sa stratégie d'expansion géographique, en Chine, en Inde et en Amérique latine, mais aussi accélérer son développement en Europe centrale et orientale et plus particulièrement en Russie".


Plus de 3 millions de voitures


Les camions, wagons ou navires affrétés par Gefco transportent chaque année... plus de 3 millions de voitures des usines aux points de vente, en passant par les parkings de stockage et des ateliers de "post-production", où sont ajoutées des dernières options du véhicule. PSA avait signé début juillet un contrat avec General Motors - dans la foulée de l'alliance conclue fin février - qui doit se traduire par une hausse de 20 % du chiffre d'affaires et par la création d'une centaine d'emplois.


Activité très rentable


Jusqu'à présent détenu à 100 % par PSA, Gefco réalisait avec sa maison mère 62 % d'un chiffre d'affaires qui s'est élevé l'an dernier à 3,78 milliards d'euros, avec une croissance de 13 %. PSA, en cédant une part majoritaire dans sa filiale, va engranger de l'argent frais dont il acruellement besoin, mais aussi se priver d'une activité très rentable. En 2011, Gefco a affiché une marge opérationnelle de 5,8 %. Beaucoup d'experts de la logistique estiment en outre très périlleux cette cession.Toute la logistique de PSA - une activité cruciale - était de fait concentrée jusqu'ici dans Gefco.

 

PSA risque de se retrouver fort démuni ! Avec sa filiale, "toutes sortes d'arrangements étaient possibles, ce qui ne sera plus le cas. Les prix ne seront plus les mêmes. Et, en cas de problèmes d'approvisionnement, nous ne pourrons plus compter sur eux de la même façon", insiste une source très au fait de la logistique du groupe.


Privatisation en cours


La situation peut être d'autant plus délicate que l'actionnariat de RZD va changer. Le gouvernement russe envisage en effet de privatiser partiellement la société publique des chemins de fer RZD par le biais d'une entrée en bourse, a indiqué fin octobre le vice-ministre des Transports Alexeï Tsydenov, cité par l'agence Interfax. Le gouvernement russe avait annoncé un peu avant qu'il envisageait de lancer en 2013 la privatisation de RZD, actuellement détenue à 100 % par l'Etat, en commençant par céder jusqu'à 5 % de son capital. Au total, le gouvernement compte vendre 25 % moins une voix du capital de la société, qui emploie près d'un million de personnes et transporte près d'un milliard de passagers par an. Cette privatisation partielle, décidée dès 2010, a pris du retard notamment en raison des réticences de la direction de l'entreprise, dont se fait régulièrement écho la presse russe.

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 18:52

Le PDG de Renault a annoncé lundi matin la nouvelle voiture sportive du groupe. Dans un communiqué, la marque au losange a précisé qu’une collaboration allait voir le jour avec le constructeur britannique Caterham pour concevoir et produire des véhicules qui reprendront "l’ADN de l’Alpine".

 

Carlos Ghosn a officialisé lundi 5 novembre la renaissance de sa célèbre marque sportive Alpine.
L'annonce, prévue par La Tribune, a été faite lors d'une conférence de presse du PDG de Renault sur la stratégie de produits et de marques du constructeur au losange. Une résurrection emblématique impulsée par Carlos Tavares, le directeur général délégué (et numéro deux) de Renault, un passionné de sport automobile. Dans un communiqué publié ce lundi, Renaut a d'ores et déjà annoncé une collaboration avec le constructeur britannique Caterham pour concevoir et
produire des véhicules sportifs, qui reprendront "l'ADN de l'Alpine". Cet accord permettra aux deux groupes de lancer "son propre véhicule sur le marché d'ici quatre ans", a déclaré Carlos Ghosn en conférence de presse.


Fondé à la fin des années 50, Caterham, qui fabrique des petites sportives, ne produit que 400 véhicules environ par an. Le constructeur prendra 50% de la société des Automobiles Alpine Renault, aujourd'hui détenue à 100% par Renault, précise le communiqué. Il est réputé, avec un vrai savoir-faire en matière de sportives ultra-légères. En dépit de ce partenariat, l'assemblage final de la nouvelle Alpine Renault -puisque tel devrait être le nom officiel de ce nouveau label- sera a assuré par l'usine normande de Dieppe... berceau historique de la marque.

 

Un prix de 35 à 40.000 euros


Pour cette nouvelle voiture emblématique, qui reprend le label champion du monde des rallyes au début des années 70, "la cible est un prix autour de 35-40.000 euros", selon les informations que nous avions recueillies en interne en juillet dernier. Le véhicule pourrait développer "200-250 chevaux", rester assez léger en pesant "1,2-1,3 tonne" seulement, avec des dimensions très contenues de "moins de 4,30 mètres de long".


Cette Alpine "ressemblerait à la berlinette A 110 (la mythique voiture des années 60 et début 70)", indiquait par ailleurs récemment à La Tribune le patron du design de Renault, Laurens van den Acker, qui précisait : "la Mini et la Fiat 500 sont deux bons exemples". A bon entendeur... Pour la première fois, un constructeur français ferait donc du "rétro" en s'inspirant d'un de ses modèles historiques. La voiture peut arriver sur le marché dans trois ans, c'est-à-dire au milieu de la décennie. La production de cette Alpine serait de quelques milliers d'unités annuelles.


Une marque créée en 1955


Renault avait déjà essayé de recréer la marque précédemment. Trois projets ont vu le jour depuis les années 90, sans jamais franchir jusqu'ici l'étape du feu vert, faute de rentabilité assurée. Alpine a une très longue histoire qui remonte à... 1955. Créée par un concessionnaire Renault, Jean Rédélé, à Dieppe (Seine maritime), Alpine a vécu quarante ans d'histoire passionnelle et... mouvementée. Tout a démarré avec un petit coupé qui reposait sur une modeste base de 4CV. La Berlinette A108 sera dévoilée pour sa part en 1960. Un véhicule-clé, qui servira de base à la fameuse A 110, laquelle deviendra la voiture sportive française par excellence, délicate à piloter, exiguë, mais d'une légèreté et d'une agilité phénoménales. Grâce à elle, Alpine remportera le titre mondial des rallyes en 1973. L'heure de gloire.


Après, viendra la déchéance, avec notamment la reprise directe d'Alpine par Renault qui se fourvoiera dans la tentative de recréer une Porsche à la française, avec des véhicules trop chers -mais peu fiables- , alors que le marché français des GT subira de plein fouet la fiscalité dissuasive (déjà!) et les limitations de vitesses. Du coup, en 1995, Renault annoncera piteusement la fin de la marque, dans l'indifférence générale.

 

 

 

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 14:55

Toyota à la rescousse de l'usine Sevelnord dePSA


"PSA Peugeot-Citroën et Toyota devraient signer en tout début de semaine prochaine un accord"
sur l'achat par le constructeur japonais de véhicules utilitaires produits par l'usine de Sevelnord,
dans le nord de la France, selon une source industrielle française. Une bouée de sauvetage pour le
site de PSA en difficulté. "Les livraisons devraient démarrer fin 2013", selon nos informations. Pour
"des volumes de 5.000 à 10.000 véhicules par an". Toyota va mettre son logo et commercialiser
des fourgons produits en commun par PSA et Fiat sur une plate-forme d'origine PSA.
Surcapacités chroniques


Co-entreprise à 50-50 entre le français et l'italien, Sevelnord, qui emploie 2.700 personnes,
fabrique les Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo. Les actuels utilitaires ont été lancés fin
2006-début 2007, selon les marques. L'an dernier, Sevelnord a fabriqué 75.000 véhicules pour
PSA, sur un total de moins de 100.000 unités. Les véhicules assemblés pour Fiat représentent 20
% du volume de l'usine alors que ceux de Toyota devraient être nettement inférieurs. Le site est en
sous-charge chronique. Les achats de Toyota vont donc représenter une bouffée d'oxygène, mais
ils ne résoudront pas à eux seuls les problèmes structurels de Sevelnord, dont PSA a annoncé le
11 juillet qu'il reprendrait les parts de Fiat. A priori, la firme nippone n'a pas l'intention d'aller plus
loin. Le PDG de Toyota Motor Europe, Didier Leroy, nous avait affirmé début avril : "nous n'avons
aucune intention d'acheter l'usine PSA de Sevelnord, ni de prendre une quelconque participation.
Ce n'est pas du tout dans nos plans".


Une première pour Toyota
L'achat de véhicules PSA est une bonne affaire pour Toyota. Le groupe automobile japonais doit
en effet actuellement importer en Europe ses fourgons du... Japon. Vu le taux de change du yen,
l'opération n 'est guère rentable. Acheter des véhicules "Made in France", provenant d'un site situé
à quelques kilomètres à peine de l'usine Toyota de Valenciennes (petits modèles), est donc pour la
firme nippone une opération pertinente. L'opération est en tous cas une première. Le constructeur
japonais ne commercialise traditionnellement sous son nom que des véhicules qu'il a conçu - lui ou
ses filiales - et dont il maîtrise la chaîne de production...


Liens anciens entre PSA et Fiat...
Sevelnord doit son existence aux liens très anciens tissés entre PSA et Fiat en... 1978, date de
signature des accords créant la Sevel, une co-entreprise avec une usine dans le sud de l'Italie, à
Val di Sangro. Celle-ci produit depuis 1981 les gros utilitaires des deux groupes. En 1988, PSA et
Fiat avaient signé un deuxième accord créant alors Sevelnord en France, destinée aux utilitaires de
catégorie moyenne et aux monospaces. Si Fiat se retire aujourd'hui de Sevelnord, les coopérations
franco-italiennes continuent à Val di Sangro et en Turquie (petites fourgonnettes).
... mais aussi entre PSA et Toyota


PSA et Toyota se connaissent également depuis longtemps. Ils avaient créé en 2002 une société
commune, TPCA, pour fabriquer en République tchèque les petites Peugeot 107, Citroën C1 et
Toyota Aygo d'entrée de gamme. Opérationnel depuis février 2005, le site de Kolin, qui a annoncé
mardi dernier le départ de 345 de ses 2.800 salariés, est doté d'une capacité de 300.000 véhicules
annuels.

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 15:19

PSA Peugeot Citroën
Le Ministre du redressement productif a reçu les organisations syndicales et s’est déclaré leur allié
Le Ministre du redressement productif, Arnaud MONTEBOURG, a reçu les Organisations syndicales hier 17 juillet, à 18h00 et pendant près de deux heures. Les Délégués Syndicaux Centraux des Organisations syndicales représentatives, présentes chez PSA Peugeot Citroën, étaient accompagnés d’un représentant de leur Fédération respective.


Le Ministre a adressé un message qui se voulait aussi clair que fort, se positionnant comme un allié des Organisations syndicales contre tout plan de mesures injustifiées, si mesures injustifiées il y a. C’est pour le vérifier que le Ministre a missionné un expert, M. SARTORIUS, pour une expertise prévue en deux temps par la feuille de route du Ministre :


1. Etablir un diagnostic de la situation de PSA pour la fin du mois de juillet, que le Ministère pourrait confronter à celui de l’expert qui sera probablement désigné par les Organisations syndicales de PSA le 25 juillet prochain lors de la prochaine réunion extraordinaire du CCE de PSA.


2. Faire la lumière sur l’avenir de la production en France de véhicules par le groupe PSA et ses choix stratégiques.
FO a confirmé son analyse, à l’occasion de ce que le Ministre a souhaité comme une réunion de travail, à savoir que la crise est certes là pour le groupe (baisse notable des ventes) mais qu’elle n’explique pas tout. Le groupe s’est engagé de longue date sur des orientations stratégiques qui expliquent largement la situation d’aujourd’hui. Les salariés ne peuvent pas en être tenus responsables et payer sans broncher la facture de ces erreurs. A l’occasion du prochain CCE, il conviendra de se donner les moyens de bien mesurer si le malade n’est pas imaginaire avant de se positionner sur le traitement approprié.


Le Ministre a donné rendez-vous aux Organisations syndicales fin juillet dans la même configuration de travail pour faire le point sur le premier volet de l’expertise de M. SARTORIUS et prévoit une nouvelle rencontre en septembre.
Dès la sortie de la réunion, FO s’est félicitée de ce que le Ministre prenne ce dossier PSA à bras le corps et s’engage dans une démarche qui vise au sauvetage de PSA et des salariés de PSA.
Le Ministre a également dessiné, devant les Organisations syndicales, les premiers contours du plan automobile que le gouvernement présentera le 25 juillet.

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 22:59

PSA Peugeot Citroën a annoncé mercredi la reprise, attendue, de la part de Fiat dans l'usine Sevelnord d'Hordain (Nord) d'ici la fin de l'année, sans présenter de nouveau partenariat dans l'immédiat, laissant planer l'incertitude sur l'avenir du site.

"Aux termes de ce projet d'accord" concernant le transfert des parts (50%) de Fiat Group Automobiles (FGA) à PSA, "Sevelnord continuera d'assurer la production de véhicules utilitaires légers pour les deux groupes jusqu'à l'entrée en vigueur de la norme Euro 6 sur les niveaux d'émissions fin 2016", a indiqué la direction de PSA dans un communiqué. Aucune précision n'a été apportée sur le montant de la transaction.

Le constructeur automobile français avait annoncé au printemps 2011 la fin de son partenariat avec son homologue italien après 2017 en raison de divergences de vues concernant le développement de nouveaux modèles.

A la sortie du comité d'entreprise qui s'est tenu dans la matinée à Hordain, un représentant du personnel, s'est montré pessimiste.

"La direction confirme qu'il n'y a pas de (nouveau) partenaire et que Fiat se retire fin 2012 mais ils vont continuer à acheter des véhicules jusqu'à fin 2016", a-t-il annoncé.

En avril, le président Nicolas Sarkozy avait évoqué la possibilité d'un accord avec le japonais Toyota. Côté PSA, la direction a précisé à l'AFP qu'il y avait des "discussions encore en cours" mais qu'elle ne pouvait "en dire plus à ce stade".

Son directeur industriel, Denis Martin, s'était toutefois montré optimiste fin juin, disant travailler "sur des orientations plutôt positives" pour Sevelnord.

A propos du désengagement de Fiat, les deux parties espèrent parvenir à un accord définitif avant la fin de l'année, selon PSA, qui indique que ce projet "ne concerne pas les autres accords de coopération entre FGA et PSA Peugeot Citroën", notamment la coentreprise Sevelsud en Italie "qui poursuivra ses activités conformément aux contrats en cours".

"Fiat pourrait continuer de nous acheter des véhicules jusqu'à septembre 2016. Sans engagement et sans garantie sur les volumes. Ca c'est un vrai problème", s'est inquiété devant la presse Ludovic Bouvier, secrétaire CGT, ajoutant que son syndicat avait voté contre l'ensemble de la reprise au CE.

Mais pour Pascal Lucas, délégué CFE-CGC (encadrement), il s'agit d'une "bonne nouvelle".

La production à Hordain du K-zéro (bien K-zéro), un véhicule utilitaire, est évoquée. Sevelnord est en lice ainsi que l'usine de Vigo en Espagne. Selon M. Lucas, les salariés devraient être fixés le 20 juillet.

La CFDT a quant à elle considéré dans un communiqué le départ de Fiat comme "la preuve formelle de l'avenir de Sevelnord", estimant que ce n'est "certainement pas pour fermer l'entreprise, au contraire" que PSA s'engage à racheter les parts de Fiat. Le syndicat estime que "le plus grand danger" est de "voir partir le savoir-faire avec les salariés qui seront incités à quitter l'entreprise".

PSA avait posé trois conditions pour le maintien de l'emploi à Sevelnord: dénouer l'accord avec Fiat, trouver un partenaire pour développer un nouvel utilitaire et améliorer la compétitivité du site.

Sur ce dernier point, des négociations sont en cours depuis un mois, selon la CGT, qui "refuse catégoriquement quelque recul social pour les salariés" et rapporte que la direction a évoqué un "sureffectif de plusieurs centaines de salariés".

Cette situation concerne aussi d'autres sites français du groupe qui réunit jeudi un comité central d'entreprise extraordinaire à ce sujet.

L'usine d'Hordain emploie 2.800 salariés et fabrique les monospaces Peugeot 807, Citroën C8, ainsi que les véhicules utilitaires Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo. Les engagements pour Fiat représentent actuellement 20 à 25% de la production à Sevelnord.

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 15:26

Le ministre du Travail Michel Sapin a demandé mercredi au patron de PSA Peugeot Citroën de donner "son analyse de la situation réelle" du groupe, qui souffre d'une baisse des ventes en France et il a repoussé l'idée d'une nouvelle prime à la casse.

Le président du directoire du constructeur automobile, Philippe Varin, "a dissimulé la difficulté" avant l'élection présidentielle, mais "la réalité que nous voyons aujourd'hui est différente", a reproché M. Sapin sur BFM-TV/RMC.

"Nous lui demandons, Arnaud Montebourg et moi-même, de dire les choses et de les dire d'abord et avant tout aux organisations syndicales", a-t-il martelé.

M. Varin doit "dire son analyse de la situation réelle de PSA. Où sont ses forces, où sont ses faiblesses et à partir de là, quelles sont les restructurations vraiment nécessaires, celles qui permettent de sauvegarder à terme de l'emploi et l'entreprise" et non "de fermer un site pour fermer un site", a poursuivi le ministre, alors que l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) semble condamnée à la fermeture.

"PSA est dans la difficulté, PSA ne pourra surmonter ces difficultés que dans le dialogue social avec les partenaires sociaux que sont les organisations syndicales", estime le ministre.

Le premier groupe automobile français souffre beaucoup de la baisse des ventes en France et dans les pays d'Europe du Sud, qui n'épargne pas son concurrent Renault.

Cette situation a poussé le numéro deux de Renault, Carlos Tavares, a faire des appels du pied au gouvernement pour la mise en place de nouvelles mesures de soutien au secteur.

Son message a été entendu puisque le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg doit présenter mercredi ou jeudi prochain un plan d'aide à la filière automobile.

"Je ne pense pas" qu'il y aura pour autant une nouvelle prime à la casse, a indiqué M. Sapin. L'inconvénient de ces mesures est d'être "une sorte de feu de joie", les Français "achètent des voitures et puis ils n'en achètent plus du tout, ça ne sert à rien".

Le "plan d'urgence" visera à "donner aux entreprises concernées un certain nombre de moyens permettant de faire face à l'avenir", notamment en matière de "recherche, développement et innovation" pour "construire sur des bases solides la voiture de demain".

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 15:16

Le groupe PSA Peugeot Citroën prévoit de racheter à Fiat ses parts dans leur usine commune de Sevelnord, située dans le nord de la France, peut-on lire dans un document que Reuters s'est procuré mardi. Le groupe automobile a convoqué pour le 11 juillet une réunion extraordinaire du comité d'entreprise du site sur "le projet de sortie du capital de Sevelnord de Fiat Auto et de rachat des actions par Automobiles Peugeot et Automobiles Citroën", peut-on lire dans le document.

Depuis la décision de Fiat de ne pas renouveler après 2017 sa coopération avec PSA dans leur co-entreprise, la presse spécule sur l'arrivée d'un autre partenaire, soit pour entrer au capital de Sevelnord, soit pour nouer simplement une alliance commerciale sur le site. L'usine, qui emploie 2.700 personnes, produit surtout des véhicules utilitaires.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 18:02
Depuis 2008, le site Peugeot-Citroën de Seine-Saint-Denis s'est vu petit à petit dépouillé des autos qu'il assemblait. Retour sur une fin entérinée de longue date alors que la direction a déjà la tête ailleurs. Dans des autos low-cost assemblées en Espagne et en Chine.

 

Citroën C-Elysee, le premier low cost des chevrons © Automobiles Citroën

Citroën C-Elysee, le premier low cost des chevrons © Automobiles Citroën

Pas une déclaration. Pas un commentaire. Ni au Ministère du redressement productif, ni à la direction de PSA. La rencontre hier entre le PDG du groupe Philippe Varin et Arnaud Montebourg s’est  soldée par un effrayant silence. Pas une minute, mais une journée entière de silence pour l’usine d’Aulnay Sous Bois et ses 3000 salariés condamnés. Un silence d’impuissance de la part du Ministère et un silence de validation d’un plan de fermeture entériné depuis longtemps du côté de Peugeot-Citroën. 

Aulnay a perdu la moitié de sa production en 4 ans 

Un plan qui semble programmé depuis 2008 exactement. A l’époque, la direction décide de partager la fabrication de la Citroën C3 entre ses deux usines d’Ile de France. Aulnay et Poissy dans les Yvelines assembleront donc toutes les deux les citadines. Personne ne s’en émeut. Au contraire, la petite auto a tellement de succès qu’il faut mettre les bouchées doubles. Normal. Mais un an plus tard, l’autre Citroën fabriquée sur le site du 93, la C2, est en fin de vie. Sa production s’arrête et les chaines qui la fabriquent aussi. Elles ne repartiront pas. Pourtant la DS3, la petite luxueuse du groupe qui fait ses débuts quelques temps plus tard aurait trouvé là une ligne de montage rien que pour elle. En plus, sa carrière démarre en trombe. Mais non. Elle naitra elle aussi à Poissy. Résultat : entre 2007 et l’an passé, la production d’Aulnay a baissé de moitié. Difficile dans ce cadre de mettre en cause la mauvaise passe de l’automobile en général et de PSA en particulier qui a vu ses ventes baisser de 14,4% rien qu’au cours des quinze premiers jours de juin, pour justifier cette fermeture. 

Une extrème onction annoncée le 25 juillet 

L’avenir de l’usine d’Aulnay-sous-Bois est donc scellé. Après 2014. A ce moment, la C3 sera en bout de course et les stratèges du groupe, s’ils décidaient par extraordinaire de fabriquer sa remplaçante en Seine-Saint-Denis iraient à l’inverse de tout ce qu’ils ont élaboré depuis cinq ans. Personne n’y croit, ni l’intersyndicale de l’usine qui a décidé d’un mouvement de grève le 28 juin prochain, ni Gérard Segura, le maire PS de la ville qui redoute une très mauvaise nouvelle dès le 25 juillet lors de l’annonce des résultats (forcément désastreux) du premier semestre par Philippe Varin.   

L''avenir est au low-cost 

De toute façon, PSA a déjà la tête ailleurs. Ce n’est pas dans le 93 que les investissements sont programmés, mais au sud et en Asie. Dans les usines de Vigo en en Espagne et de Wuhan en Chine qui produiront dès l’an prochain le premier low-cost du groupe. L’auto s’appellera C-Elysée chez Citroën et 301 chez Peugeot. Evidemment, les directions des deux marques jurent sur l’honneur que ces deux modèles ne sont pas destinés à l’Europe. Uniquement à la Turquie, au Maghreb, à la Russie et à la Chine. Une déclaration d’intention qui en rappelle une autre. Celle de Louis Schweitzer en 2004. L’alors président de Renault présentait cette année là sa petite dernière, la Dacia Logan fabriquée en Roumanie. Une auto pas chère et exclusivement réservée aux pays émergeants. On connaît la suite de l’histoire. Huit ans plus tard, Dacia est la quatrième marque du marché. En France.

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