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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 10:26

Le titre Peugeot progresse de 1,32% à 28,75 euros dans le courant de l'après-midi, surperformant l'indice CAC 40, qui s'accorde 0,50% dans le même temps. De son côté, l'indice DJStoxx européen qui regroupe les valeurs automobiles recule de 0,13%. Les investisseurs réagissent à la publication d'une note d'UBS, qui a reconduit sa recommandation Acheter et son objectif de cours de 33 euros sur PSA après une rencontre avec Frédéric Saint-Geours, le directeur financier du groupe.

Ce dernier s'est montré confiant concernant les volumes 2011 en Europe : il s'attend à ce que PSA surperforme le marché grâce notamment à des nouveaux produits et un effet mix positif. Le dirigeant a par ailleurs fait le point sur la situation au Brésil, où il n'est pas rentable.

Le constructeur veut par ailleurs se renforcer dans les marchés émergents : il vise une augmentation de sa part de marché au Brésil à 8% à l'horizon 2015, contre 5,6% aujourd'hui. Il s'agit d'un marché très concentré, dont Fiat, General Motors, Volkswagen et Fort contrôlent 77%, rappelle-t-il.

PSA se félicite de ses progrès en Chine, où il dégage une marge de 9%. Le constructeur espère doubler sa part de marché dans ce pays d'ici 2015, pour atteindre un chiffre de 5%, grâce à un bon momentum et à l'augmentation des capacités.

Faurecia devrait par ailleurs rester au sein du groupe en raison de sa contribution aux marges : Peugeot s'attache à améliorer sa rentabilité, et Faurecia contribue actuellement à hauteur de 30 à 40% à l'Ebit du groupe contre un niveau historique de 10%.

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 08:04

Un débrayage parti de l'atelier d'assemblage, hier matin, ...

 

 

s'est étendu à toute l'entreprise SN WM qui s'est retrouvée hier en grève illimitée.

 

 

Ce site de quatre cents personnes, plus connu sans doute sous son ancien nom - Wagon Automotive - était agité depuis quelques jours par une crainte liée aux salaires. « Le problème se situe au niveau des avantages acquis, précise un délégué syndical , qu'il dirige d'ailleurs dans le Douaisis. Comme toute entreprise cédée, on garde nos avantages acquis quinze mois, après ils tombent. Cette échéance venait mi-octobre, mais la direction a décidé de la repousser au 31 mai prochain. Or on entend les agents de maîtrise remettre en cause, par des réflexions, des acquis au niveau des salaires et on constate un blocage au niveau des augmentations individuelles. Les gens en ont marre. Ils veulent que les choses soient claires. » Des négociations devaient se tenir hier soir avec le directeur du site, Christophe Duvey, absent dans la journée (nous n'avons pu joindre la direction).

Sous-traitant automobile, SN WM fournit MCA-Maubeuge, Sevelnord, etc. Travaillant en flux tendu, leur production peut vite être perturbée par cet arrêt de travail. 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 14:30

 

Après ces élections professionnelle riches en surprises, les 12 sièges au comité d'entreprise se répartissent comme suit : 4 pour FO (4 en 2006) donc 28,53% , 3 pour la CGC (3 en 2006 ) donc 21?15% , 2 pour SUD (0 en 2006), 2 pour la CFDT (2 en 2006) moins de 10% , 1 pour la CGT  (3 en 2006) moins de 10%.

 

Par ces chiffres suite a ces élections on peut voir que après sevelnord les salariés de RENAULT ont donner leur confiance a FORCE OUVRIERE tous ceci et normal car  F.O. reste un des rare syndicat qui ne change pas sa ligne de conduite aux fur et a mesure des changement de direction.

Et un des rare syndicat qui ne prend pas a sont compte le travail fait par l'ensemble des salariés ou des partenaires sociaux.

 

 

 

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 14:46

Malgré le succès de Dacia, Philippe Varin n'en démord pas : il n'y aura pas de véhicules PSA low-cost vendus en France.

Confirmé la semaine dernière dans un communiqué de presse , PSA produira donc un véhicule low-cost décrit comme un « cœur de gamme » (comprendre une berline à quatre portes comme une certaine... Dacia Logan) dans son usine de Vigo, en Espagne. Très peu de détails ont encore filtré sur les spécifications techniques du modèle, mais on en sait déjà un peu plus sur la stratégie commerciale adoptée par PSA : croix de bois, croix de fer, il ne sera pas vendu en France, mais seulement dans les pays émergents du croissant méditerranéen.
C'est en tout cas ce qu'a annoncé hier sur l'antenne de BFM Philippe Varin, président du directoire du groupe PSA, que le succès de Dacia, qui a triplé ses ventes en un an pour représenter aujourd'hui 5,5% du marché français , laisse froid. Pour lui, c'est une question d'image : «  L'objectif de nos deux marques est de vendre à nos clients des véhicules de style » et sans faire de concession au niveau de la sécurité, avant de continuer : « Ce ne serait pas cohérent avec le positionnement de Peugeot et de Citröen . Nous compensons la baisse de nos ventes par l'augmentation de notre part de marché dans le haut de gamme ».
Et par « haut de gamme », comprenez une offre originale et novatrice, comme peuvent l'être les 3008 (au succès indéniable ), 5008 et RCZ pour Peugeot, ou l'ensemble de la gamme DS pour Citroën. Pour satisfaire cette ambition, PSA pourra en tout cas compter sur BMW avec lequel le groupe français va étendre sa coopération, jusqu'ici limitée aux moteurs, aux « composants et systèmes », comme l'a révélé Philippe Varin dans la même émission.
 
Mais pour la CGT, ce refus d'importer en France ce modèle PSA low-cost n'est rien d 'autres qu'une « fable ». Selon le syndicat qui s'est exprimé la semaine dernière dans un communiqué, l'argument « c onquérir une nouvelle clientèle dans les pays émergents » a déjà été utilisé par la direction pour délocaliser « une partie de la production des petits modèles en Slovaquie et en République tchèque », mais dans la réalité « ces usines tournent à 90 % pour des réimportations en Europe de l'Ouest ».
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 11:57
voici le pourquoi du non travail de sevelnord

mercredi 24.03.2010, 05:09
David Herszer, délégué et Guy Rénier, délégué du personnel au CHSCT.

Le ton monte chez les salariés de l'équipementier automobile Visteon qui ont entamé, lundi soir, une grève illimitée, à l'appel de l'intersyndicale.

« Salaire de misère, 5 % d'augmentation ou rien ». Hier matin, devant le site de Gondecourt, cette inscription à la craie s'étalait à même la chaussée, devant les grilles du site où un gigantesque feu de palettes était allumé. Sur les deux autres sites de Visteon, à Carvin et Harnes, dans le Pas-de-Calais, les salariés ont aussi débrayé massivement.

« C'est chaud, et c'est rare, résume Guy, 33 ans de boîte. C'est la première fois que je vois les gens aussi déterminés.

Personne ne sait ce qu'on va devenir... » Il faut dire que chez Visteon, qui a connu huit plans sociaux depuis 2001, les mauvaises nouvelles tombent en rafale. Après l'annonce de la fermeture du site de Flins-sur-Seine, dans les Yvelines, en janvier dernier, la direction du groupe a annoncé la semaine dernière une réduction d'effectifs de l'ordre de 50 %, d'ici à 2013. « Concrètement, cela veut dire 250 licenciements sur les 500 salariés que compte le site de Gondecourt, renseigne David Herszer, délégué syndical . Le chiffre d'affaires va passer de 110 M d'euros aujourd'hui, à 70 M d'euros en 2013 . » Selon les syndicats, le groupe devrait prochainement annoncer la fermeture du site de Carvin et le transfert d'une partie de ses salariés vers Gondecourt.

Les dernières propositions de la direction se sont limitées à une augmentation de salaire comprise entre 1, 6 et 1, 8 %. « C'est inacceptable , tempête le syndicaliste. Sachant que le groupe Visteon, malgré la crise, a fait 128 millions de dollars de bénéfice en 2009 ! »

Stratégie mise en cause

Au-delà de ces revendications immédiates, c'est la stratégie du groupe qui est mise en cause.

« On n'a plus de nouveaux marchés et on ne sait pas où la direction veut nous mener, s'inquiète Bertrand. Quels accords ont-ils passé avec les constructeurs automobiles ? Quelles sont les garanties pour notre avenir ? Sans compter que l'on va devoir assumer la charge des postes de Flins... » Le mouvement pourrait durer, et se durcir. Et la (brève) rencontre avec la direction, hier, dans la matinée, n'incite guère à l'optimisme. Cinq petites minutes d'un dialogue de sourds qui, au bout du compte, n'a fait qu'accroître la défiance des salariés envers leur direction, qui a par ailleurs refusé de répondre à nos questions.
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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 20:22


PSA Peugeot Citroën a dû une nouvelle fois sortir de sa réserve contre son gré. Dans un communiqué commun avec Mitsubishi Motors, le groupe a annoncé, mercredi 3 mars, en marge du Salon automobile de Genève (4 au 14 mars) qu'il n'était plus question d'une alliance capitalistique entre les deux entreprises : "Philippe Varin, président de PSA Peugeot Citroën, et Osamu Masuko, président de Mitsubishi Motors Corporation, se sont rencontrés à Genève mardi. (...) Ils ont décidé que, dans les circonstances actuelles, les conditions d'une alliance capitalistique n'étaient pas réunies."

 
Plus tôt dans la journée, M. Varin avait pourtant indiqué, lors d'une table ronde avec la presse, que les "discussions se poursuivaient" et qu'il n'y avait "rien de nouveau". En fait, le patron de PSA a été pris de court par une petite phrase de M. Masuko publiée mercredi dans La Tribune : "Une alliance capitalistique n'est pas un sujet d'actualité. (...) Nous ne discutons pas d'alliance financière, mais de coopérations, de synergies." Ajoutant que "nombre d'alliances mondiales n'ont pas été un succès".

Début décembre 2009, des rumeurs de rapprochement entre les deux groupes avaient déjà obligé PSA à communiquer dans l'urgence. Le constructeur français envisageait alors de prendre le contrôle du japonais à l'occasion d'une augmentation de capital. Le nouvel ensemble aurait donné naissance au 7e constructeur mondial avec plus de 4 millions de véhicules vendus en 2009 - PSA a fini l'année à la 8e place avec 3,2 millions de voitures et Mitsubishi à la 13e.

Lancement de la 308

En réalité, les discussions ont achoppé sur la valeur de Mitsubishi par rapport à celle de PSA. La capitalisation boursière du groupe japonais s'élevait, mercredi matin, à 6,05 milliards d'euros, contre 4,7 milliards d'euros pour le français. Or, en terme d'activité, Mitsubishi est bien plus petit que PSA. "J'ai toujours dit qu'il y avait trois conditions à une alliance : la cohérence stratégique, la sauvegarde de l'indépendance du groupe et la création de valeur pour l'actionnaire familial. Dans les circonstances actuelles, cette dernière condition n'était pas remplie", a indiqué M. Varin. Les Peugeot détiennent 30,3 % des actions de PSA et 45 % des droits de vote.

Reste une bonne nouvelle pour le patron de PSA : les relations entre les deux groupes sont "excellentes" et les coopérations "se développent". Fin 2010, PSA commercialisera à travers ses deux marques (Peugeot iOn et Citroën C-Zéro) le véhicule électrique de Mitsubishi : "Si nous n'avions pas eu cette coopération, nous n'aurions pas pu lancer aussi vite un véhicule électrique."

Autre coopération : l'usine de Kalouga, en Russie, avec la production de la 308 qui débutera en avril. Enfin, depuis 2006, PSA achète à Mitsubishi des 4×4 rebaptisés Peugeot 4007 et Citroën C-Crosser. "Notre premier objectif, c'est de voir si on peut élargir ces coopérations dans d'autres domaines", dit M. Varin. Une coopération dans le sud-est asiatique où Mitsubishi est bien implanté serait en cours d'évaluation. Le japonais est aussi présent industriellement en Amérique. Certes ses positions y sont médiocres, mais PSA y est absent.

Les deux groupes pourraient aussi coopérer sur un véhicule d'entrée de gamme qui prendrait la forme d'une petite voiture dès 2010. Celle-ci serait vendue comme la voiture électrique sous les trois marques. Les réflexions sont très avancées en interne chez PSA. "Nous avons plusieurs projets, Mitsubishi pourrait être l'une des hypothèses", indique-t-on dans le groupe.

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 11:11
D'après les info que l'on a eu les lundi du matin son non travailler

Tous les jours il y a 02 H 00 dédié au 5 S

Et il auras très certainement une semaine non travailler a pâque



PS : si vous avez d'autres info faite le nous partager
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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 10:41
PSA Peugeot Citroën : les pertes ont triplé en 2009

Après un déficit de 1,16 milliard l’an dernier, le groupe automobile se montre toutefois confiant dans sa capacité de rebondir puisqu’il vise un bénéfice opérationnel courant au premier semestre 2010.

Le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën a annoncé mercredi une perte nette de 1,161 milliard d’euros sur l’exercice 2009, soit plus de trois fois plus que les 363 millions d’euros de pertes un an auparavant. Le chiffre d’affaires s’établit en repli de 10,9%, à 48,417 milliards d’euros.

L’année 2009 se caractérise par une évolution «très contrastée», commente le groupe. Au second semestre, la reprise observée sur le marché, soutenue principalement par des primes à la casse dans plusieurs pays, a permis à PSA Peugeot Citroën d’augmenter la part de marché - à 5,1% - et de retrouver un résultat opérationnel courant positif de 137 millions d’euros sur les six derniers mois de l’année, après la perte enregistrée au premier semestre. Au final, sur l’exercice écoulé, il est en terrain négatif, de 689 millions d’euros.

Se basant sur cette tendance, et visant une nouvelle hausse de ses parts de marché en 2010, PSA Peugeot Citroën a indiqué qu’il prévoyait un bénéfice opérationnel courant au premier semestre 2010.

 

Prévisions prudentes pour 2010

 

Pour autant, cette année, «les conditions de marché continueront à être difficiles», souligne le président du directoire, Philippe Varin, qui table sur un retrait des marchés automobiles européens de l’ordre de 9%. Un discours prudent, pour les analystes de CM-CIC.

Dans les écrans radars, le Plan de Performance automobile «pour soutenir les ventes, réduire les coûts et mieux utiliser les capacités de production», a précisé le responsable. Le lancement de nouveaux modèles fait également l’objet d’attentes fortes.

Les résultats financiers du constructeur pour l’exercice 2009 reflètent l’impact de la crise économique : les ventes mondiales ont plié de 2,2% à 3,188 millions d’unités sur un marché en recul de 3,1%. Toutefois, la dette a été réduite, de 913 millions d’euros, se situant désormais sous les 2 milliards d’euros, à 1,993 milliard d’euros. Les capitaux propres s’élèvent à 12,4 milliards d’euros au 31 décembre 2009, pour un taux d’endettement de 16%.

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 10:30
Après une année 2009 difficile, les fournisseurs du secteur automobile devraient encore couper 40.000 à 50.000 postes en 2010, selon les prévisions de la commission Estrosi.

Les équipementiers automobiles vont encore supprimer plusieurs dizaines de milliers de postes en 2010. C’est ce qui ressort du rapport établi dans le cadre de la commission pour le soutien aux sous-traitants automobiles mise en place par Christian Estrosi en septembre dernier, dont les conclusions ont été rendues en novembre dernier. Dans le journal Les Echos de ce lundi, on apprend que ce sont 40.000 à 50.000 emplois qui sont menacés en France.

Actuellement, les professionnels du secteur, comme Michelin, Valeo ou encore Faurecia, tournent en sureffectifs, d’environ 25.000 emplois pour la sous-traitance et 14.000 pour les équipementiers de rang un, c’est-à-dire ceux qui traitent directement avec les grands constructeurs. «En ajustant le calcul par rapport à l’évolution à venir de la production automobile tricolore et les éventuels efforts de productivité, le groupe de travail tombe même sur une estimation de 40.000 à 50.000 emplois en trop», peut-on lire dans les colonnes du quotidien économique.

Les suppressions de postes ont déjà commencé. Déjà, à fin décembre, l’ensemble des fournisseurs recensaient 265.000 employés, soit 35.000 personnes de moins qu’en 2008, et 55.000 de moins qu’en 2005. Plans de départs, ou fermetures de sites, presque toutes les entreprises ont réduit leurs effectifs.

 

Des postes sur un siège éjectable

 

Ainsi, 2010 sera encore une année de conflits sociaux dans le secteur. L’année dernière, la pression chez Molex ou Continental était montée en puissance.

D’après la commission Estrosi, toutes les branches, à l’exception de la forge, devraient être touchées. Le rapport fait état de la disparition possible de 7 emplois sur 10 dans les moules et outillages, en seulement deux ans, rapporte Les Echos. Dans le caoutchouc, les sureffectifs sont estimées à 5.300 postes sur un total de 46.500.

Les écrans radars visualisent déjà des fermetures de sites. Comme l’unité de Sandouville de Plastic Omnium ou celle de Noyelles-lès-Seclin de Michelin. D’autre part, Visteon devrait réduire encore ses effectifs, par exemple sur le site de Gondecourt et celui de Renault à Flins.

Par ailleurs, les Echos soulignent qu’une réorganisation - réunion des onze branches en trois pôles - chez Valeo entraînera de nouvelles suppressions de postes, surtout «dans les fonctions administratives et les cadres dirigeants», selon un coordinateur 

 

Des pistes pour faire mieux

 

Cette commission mise en place par Christian Estrosi, réunissant constructeurs, équipementiers, sous-traitants, fédérations professionnelles, organismes de recherche, organisations syndicales et élus, avait pour objectif de proposer des mesures à court terme pour soutenir les sous-traitants en difficultés, d’apporter des solutions afin de mieux anticiper et de mieux accompagner la structuration de la filière.

A l’issue de la présentation des conclusions, Christian Estrosi avait ainsi annoncé en novembre dernier certaines mesures. Comme la création d’un fonds au sein du Fonds de Modernisation des Equipementiers Automobiles (FMEA) destiné aux sous-traitants de rang 2 et plus. Il permet notamment un accès facilité pour les PME (Petites et moyennes entreprises) de la filière automobile aux 2 milliards d’euros gérés par Oseo et le FSI pour le renforcement des fonds propres ou quasi fonds propres, mis en place dans le cadre du plan de financement des PME.

Sur les mesures d’accompagnement des mutations stratégiques et économiques, le financement par l’Etat de diagnostics stratégiques pour les PME de la filière est prévu pour ceux qui en feront la demande. Egalement, une plate-forme ou «guichet unique» sera constituée, sous l’égide du Préfet, pour renseigner les PME. Par ailleurs, un groupe de travail sur l’évolution de l’emploi dans la filière automobile a été lancé. Ainsi qu’un «conseil scientifique», pour apporter un éclairage technique et gérer les surcapacités des différents secteurs.

Concernant les mesures relatives à l’innovation, le gouvernement prône une meilleure coordination entre les pôles de compétitivité automobiles (MOVEO, ID4Car, Véhicule du Futur).

Christian Estrosi avait affirmé fin novembre qu’il était «très attentif à l’établissement de relations partenariales avec l’ensemble des fournisseurs, petits ou grands. A qualité et prix identiques, il faut privilégier une logique d’écosystème autour de fournisseurs produisant localement».

 

La Bourse demande des preuves

 

A la Bourse de Paris ce lundi, Michelin perd 0,9% à 53 euros, Valeo abandonne 1,9%, à 22,2 euros, Faurecia lâche 1,33%, à 14,4 euros, et Plasctic Omnium cède 1,13% à 25,4 euros. Ces sociétés signent les plus forts replis boursiers du secteur automobile.

Pour un analyste parisien, «ce plan est une bonne nouvelle pour l’industrie automobile française car il envoie un signal fort de soutien de l’Etat». Selon lui, il a surtout pour finalité de créer un électrochoc à court terme. «En termes boursiers, il est probable que ce plan a déjà été en partie joué, et qu’il lui faut démontrer sa capacité à limiter la chute programmée des ventes automobiles dans les mois à venir», ajoute-t-il.

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 09:57

Le constructeur japonais Mitsubishi Motors Corp pourrait fournir un nouveau modèle de petite voiture à son homologue français PSA Peugeot Citroën, alors que les deux groupes envisagent de resserrer leurs liens.

 

Mitsubishi prévoit de lancer un nouveau modèle baptisé "petite voiture mondiale" en 2011 avec un objectif de prix maximum d'un million de yen (8.136 euros), dans le cadre d'une stratégie plus large de concentration sur les véhicules moins gourmands en carburant.

 

Selon le quotidien Asahi, qui s'appuie sur un entretien réalisé avec Osamu Masuko, président de Mitsubishi, le groupe nippon compte sonder Peugeot sur la possibilité de lui fournir cette voiture.

Un porte-parole du constructeur japonais a déclaré que Peugeot pourrait être l'un des groupes concernés par cette transaction, mais que pour l'heure rien n'avait encore été décidé.

 

En décembre, Mitsubishi et Peugeot ont engagé des discussions afin de renforcer leurs liens pour affronter la mutation annoncée du marché automobile mondial après une crise douloureuse. Dans ce cadre, le français pourrait être amené à prendre la moitié du capital du japonais.

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ASTUCE

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